Dans la langue écrite, ce sont les signes de ponctuation qui, la plupart du temps, indiquent les intonations et les arrêts exigés par le sens.
La ponctuation clarifie le discours écrit en signalant les rapports qui existent entre les parties constitutives du discours en général et de chaque phrase en particulier. De plus la ponctuation marque les pauses que nous devons faire en lisant. Elle rythme les mots et les personnalise. Ne pas faire des phrases trop longues. Ne pas abuser de la ponctuation.
Les six principaux signes de ponctuation sont :
• Le point ( . )
• La virgule ( , )
• e point-virgule ( ; )
• Les deux-points ( : )
• Le point d’interrogation ( ? )
• Le point d’exclamation ( ! )
Quatre autres signes s’emploient dans des circonstances particulières.
Ce sont :
• Les points de suspension ( … )
• Les parenthèses ( ( ) )
• Les guillemets ( « » )
• Le tiret ( - )
I. Le point ( . )
Le point indique une pause prolongée et s’emploie après une phrase entièrement terminée. Après un mot en abrégé (abréviation) on utilise le point.
Exemples
L’amour du travail, adoucit sa tâche.
L’abréviation de Monsieur est M.
II. Le point d’interrogation
Le point d’interrogation termine une question directe et s’emploie à la fin de toute phrase qui exprime une demande.
Exemple : Quelle heure est-il?
III. Le point d’exclamation
Le point d’exclamation suit une phrase exclamative exprimant la joie, la douleur, la colère, la surprise, l’admiration, etc.
Exemple :
Hé! bonjour, monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli!
IV. La virgule
La virgule marque une petite pause dans la lecture. Elle sert à séparer, dans une même phrase, des éléments semblables, c’est-à-dire les noms, les adjectifs, les verbes, etc., qui ne sont pas unis par une conjonction de coordination (et, ou, ni).
La virgule s’emploie :
• pour séparer une proposition complément circonstanciel placée au début d’une phrase.
Exemple : Quand c’est nécessaire, ils agissent.
• si le complément circonstanciel est très court, on peut omettre la virgule.
Exemple : Bientôt vous serez mieux.
• après un mot mis en apostrophe.
Exemple : Monsieur, j’aimerais sortir.
• sert à séparer du reste de la phrase les mots, groupe de mots ou propositions qui ont une valeur explicative.
Exemple : Mon devoir, comme le tien, est très difficile.
• devant les propositions introduites par les conjonctions de coordination autres que et, ou, ni, on met une virgule.
Exemple : Je pense, donc je suis.
V. Le point virgule
Le point-virgule marque un arrêt moins important que le point.
Il sépare deux propositions dont le sens est complet mais qui expriment des idées voisines ou complémentaires.
Exemple : Le manuscrit est ancien ; celui-ci est plus récent.
VI. Les deux points
Les deux points annoncent :
• une citation ou les paroles de quelqu’un.
Exemple : Le loup reprit : « Que me faudra-t-il faire? » (La Fontaine)
• ils s’emploient devant une énumération, une explication ou une conséquence.
Exemple : Naître, souffrir, mourir : voilà notre histoire en trois mots.
VII. Les points de suspension
Les points de suspension indiquent que l’expression de la pensée reste incomplète à cause de l’émotion, d’une hésitation, d’une interruption causée par l’interlocuteur ou pour toute autre raison.
Exemple : Quant à vous …
VIII. Les parenthèses
• Les parenthèses servent à isoler dans une phrase ou au milieu d’une phrase, des mots qui ne sont pas nécessaires pour le sens général, pour donner une indication ou un renseignement supplémentaire.
Exemple La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom) faisait aux animaux la guerre. (La Fontaine)
IX. Les guillemets
Les guillemets servent à encadrer une citation (les paroles de quelqu’un) ou un discours direct. On les utilise aussi pour isoler un mot, une expression ou un terme étranger.
Remarque : La ponctuation se place à l’intérieur des guillemets quand la citation forme une phrase complète ; dans le cas contraire, elle se place à l’extérieur.
Exemple : Pascal a écrit cette phrase admirable : « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie. » (citation)
X. Le tiret
Le tiret s’emploie :
• Pour indiquer un changement d’interlocuteur dans un dialogue.
• Avant et après une explication hors texte.
• Il remplace les mots : répondit-il.
Exemple : Quel âge as-tu ?
J’ai treize ans.