Le texte ci-après comporte certaines fautes. Corrigez-les en rayant d’un seul trait l’erreur constatée et en écrivant ce qui est juste au-dessus de l’erreur rayée.
Le soir tombait. Un reste de jour flotait dans le lointain planté de cocotiers et de hauts filaos noirs. Le garçon observa les jeux intermittents des feux de Signalisation qui s’allumaient toujours dans le même ordre : rouge, vert, orange dans un sens, puis verre, orange, rouge, dans l’autre. Rouge… comme la voiture. Au sommet des piliers noirs dressés dans des socle de béton, les feux intelligents poursuivaient leur curieux manège. Automobilistes et syclistes obéissaient sans protester. Mensavi comptas sur ses doigts le temps entre le passage du rouge au vert, du vert à l’orange ; d’abord en direction de ‘’Monoprix’’, ensuite vers l’avenue Mgr Steinmetz. Qui donc manipulait ces signaux Il renonça à comprendre et déscendit les marches du parvis. Sur le goudron, une ‘’Chambord ‘’ noire, deux ‘’Renault 16’’ et une ‘’403’’ venait de s’arrêter dans un crissement de pneus. Des objets s’entassaient sûre la banquette arrière de la ‘’Chambord’’. Mensavi reconnut les pochettes de ‘’Monoprix’’. Sa suprise grandit. Debout, le petit garçon en costume de marin tenait un petit paquet qui pendait au flanc de la voiture. Il jouait à voir comment le vent de la course le ferait osciller. À l’avant, les parents caus – aient calmements. Dès l’apparition du disque vert, la voiture démarra. L’embraiyage produisit une secousse. Le paquet tomba et roula vers les rails. Mensavi bondit, s’en empara et s’avança sur la chaussée, criant et gesticulant pour attirer l’attention de l’automobiliste. La masse sombre de la ‘’Chambord’’ flanquée de deux yeux rouges avait disparut.
Jean Pliya, « La voiture rouge » in L’Arbre fétiche, CLÉ.