Problématique :
• La valeur du travail
I. Le travail est négatif et dangereux
Argument 1 :
Le travail est souvent rangé dans le champ lexical de la misère, parce que non seulement il s’origine d’une malédiction (si l’on s’en tient à la tradition judéo-chrétienne) mais aussi parce qu’il est pénible et génère la souffrance. Par conséquent, l’existence du travailleur est perçue comme un fardeau qu’il doit trainer toute sa vie.
Cf. étymologie du terme travail
Cf. La Bible « maudit soit le sol à cause de toi! A force de peine tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie(…) A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu’à ce que tu retourne le sol d’où tu fus tiré » (Genèse III :17-19)
Argument 2 :
Le travail contemporain, dans sa logique capitaliste chosifie l’homme et le condamne à une existence misérable, parce qu’il le dépossède de son énergie, du fruit de son travail, et lui accorde un salaire de catéchiste.
Auteurs:
• Karl Marx « le capital est semblable à un vampire, il ne s’anime qu’en suçant le travail, et sa vie est d’autant plus allègre qu’il pompe davantage »
• André Breton : « Rien ne sert d’être vivant tant qu’on travaille »
II- Le travail est positif, valorisant
Argument 1 :
Le travail permet à l’homme de jouir d’un équilibre intégral, car sur le plan physique il lui permet d’obtenir les commodités nécessaires à sa subsistance ; sur le plan psychologique il épargne l’esprit de l’errance et de l’immoralité.
Cf. Voltaire : « le travail éloigne de nous trois grands maux : le vice, l’ennui et le besoin »
Argument 2 :
Le travail est un puissant instrument de libération de l’homme. En effet grâce au travail, l’homme maîtrise les secrets de la nature, cette maitrise le libère non seulement de l’asservissement de la nature, mais lui confère également un pouvoir sur ceux qui ne travaillent pas
Illustration :
La dialectique du maître et de l’esclave d’Hegel (le retournement de la dialectique se fait par le travail).