Ce texte explore la notion de médiocrité humaine et son impact sur le développement individuel. L'auteur évoque l'émergence d'un nouvel homme à travers la "bataille du développement". Il dépeint d'abord l'homme médiocre, défini comme celui qui se situe au centre sans être essentiel, à mi-chemin entre l'humanité authentique et la sous-humanité. Ce personnage représente la conformité, la médiocrité et la dépersonnalisation dues à son attachement aveugle à son milieu.
L'homme médiocre est prisonnier de la médiocrité par son besoin de sécurité et son instinct de conservation, ce qui le conduit à adhérer totalement aux normes du milieu. Cela le rend grégaire, sans personnalité distincte, et l'empêche de s'élever au-delà de son environnement. Son manque de prise de recul le maintient dans la répétition automatique, l'éloignant de l'originalité et de la créativité.
L'auteur suggère que cette médiocrité est une forme de mort intérieure, car la conformité constante limite la croissance personnelle et l'évolution. Il souligne la nécessité d'échapper à cette médiocrité en se distinguant du conformisme, en équilibrant la raison et en évitant le nivellement moyen, pour atteindre un épanouissement humain authentique.
Ce portrait de l'homme médiocre est illustré par des références philosophiques et souligne l'importance de l'autonomie individuelle, de la créativité et du rejet des conformités pour se réaliser pleinement. L'auteur critique également une certaine mentalité présente dans les sociétés sous-développées qui tend à s'accommoder facilement, à embrasser l'embarras et à éviter de résoudre les problèmes. Il conclut que l'homme médiocre, bien qu'il puisse répondre à ses besoins matériels, reste médiocre sur le plan humain en raison de son manque d'aspirations et de développement intellectuel et spirituel.