Le texte explore le lien entre la philosophie européenne et l'impérialisme, soulignant l'importance de la raison, de la science et de la liberté dans la définition de la supériorité européenne. Il aborde les opinions de différents penseurs, dont Lévy-Brühl, sur la présumée infériorité des civilisations non européennes et leurs mentalités prélogiques.
Il discute également des perspectives divergentes sur la philosophie dans diverses régions du monde. Certains soutiennent la présence d'une philosophie spécifique en dehors de l'Occident, telle que la "Philosophie Bantoue" présentée par le Père Tempels. Cette idée a été considérée favorablement par des philosophes comme Bachelard, Lavelle et Gabriel Marcel.
Ensuite, le texte se penche sur les opinions d'auteurs comme Gusdorf, Heidegger et Hegel, qui limitent la philosophie à l'Occident, associant la liberté et la pensée philosophique à cette région. Hegel en particulier hiérarchise les civilisations et justifie l'impérialisme en affirmant que seule l'Occident possède la philosophie et la liberté. Il établit ainsi une distinction entre les peuples libres et ceux sans droits, affirmant que ces derniers peuvent être asservis.
En résumé, le texte explore les opinions diverses sur la philosophie et la liberté, suggérant que certains philosophes occidentaux ont justifié l'impérialisme en établissant une hiérarchie entre les civilisations basée sur la présence supposée de la philosophie et de la liberté dans l'Occident