Correction sujet I Les doctrines impérialistes en Europe au XIXe siècle
INTRODUCTION
• Au XIXe siècle, les abus du capitalisme sont à l’origine de nouvelles doctrines qui veulent refermer l'économie et la société : les socialismes.
• Quelles sont les origines et les formes du socialisme ?
• Plan :
l - Les origines du socialisme
II. Les différentes formes
III- Les conséquences,
DÉVELOPPEMENT
l LES ORIGINES DU SOCIALISME
• La révolution industrielle est à la base du socialisme.
• Les abus du capitalisme (inégalités)
• La condition ouvrière: pas de droit à la grève, à l'éducation, à la sécurité sociale, conditions de travail difficiles; logements insalubres et vétustes ; pas de repos hebdomadaire ; salaires très bas, durée de travail illimitée
• La misère effroyable d'une grande partie de la population
• Opposition entre les deux classes sociales (exploitation de la classe ouvrière par le patronat)
• Naissance du syndicalisme et premières revendications ouvrières qui se soldent par un échec.
Cet ensemble de facteurs pousse des intellectuels tels qu'Owen, Saint Simon, Louis Blanc à s'intéresser à la condition ouvrière, d'où la naissance des différentes formes de socialisme.
II LES DIFFÉRENTES FORMES DE SOCIALISME
• Le socialisme utopique c'est la première forme de socialisme qui voit le jour avant 1848.
- Ses principaux théoriciens sont : Louis Blanc, Saint Simon, Owen. Fourrier. Il préconise une juste répartition des biens et fait appel à la sensibilité et au cœur. Il compte sur les philanthropes et les pouvoirs publics
• Le socialisme révolutionnaire,
• Le socialisme marxiste (1848). Théoriciens Karl Marx et Engels.
- Préconise :
Le renversement de l’État bourgeois par la violence
Dictature du prolétariat.
Regroupement (union) de tous les ouvriers en un grand parti pour combattre la bourgeoisie à armes égales.
Regroupement de tous les partis socialistes en internationales (1iere internationale 1864, deuxième internationale 1889).
- L'anarchisme
- Théoriciens : Proudhon et Bakounine.
Ils sont d'accord avec les marxistes pour renverser l'État bourgeois par la force.
Ils proposent de remplacer l’État par de petits groupes sociaux.
Ils refusent toute forme d'autorité.
Ils prônent une société sans gouvernement, sans Dieu (faire tout ce que l’on veut, satisfaire tous ses besoins sans limites)
Ils multiplient les attentats et les actes de violence (1893, bombe à la chambre des députés, 80 blessés ; assassinats. Président français Sadi Carnot 1894, impératrice Elisabeth d’Autriche 1898, Roi d'Italie Humbert 1°’ 1900...
• Le socialisme réformiste.
- Théoricien l'allemand Bernstein. Contrairement au socialisme marxiste, il préconise :
Le rejet de la force
La transformation de la société capitaliste par l'intérieur en y introduisant les germes de socialisme
Des réformes successives et constructives
Des révolutions silencieuses aboutissant à la transformation par la législation de la condition ouvrière.
III CONSÉQUENCES SUR LA CONDITION OUVRIÈRE
La peur des socialistes amène les États à réagir et à intervenir pour l'amélioration de la condition ouvrière à travers :
- La création des ministères de travail (France 1906)
- La législation en faveur des ouvriers :
• Loi limitant le travail des enfants et des femmes (Allemagne 1864, France 1869)
• Loi sur le repos hebdomadaire (Allemagne 1891, France 1906)
• Loi sur la protection des travailleurs dans les mines (Allemagne 1892)
• Loi sur les accidents de travail et sur les assurances et les indemnisations des accidents de travail (Allemagne 1885, Grande Bretagne 1887)
• Loi sur la durée de la journée de travail à 11 heures (Allemagne 1891)
• Indemnisation des maladies professionnelles (Grande Bretagne 1906)
• Loi limitant la durée du travail des femmes et des enfants à 8h /jour (1908)
• Création du premier système britannique d'assurance maladie et chômage en Grande Bretagne (1911)
CONCLUSION
• Les mauvaises conditions de vie et de travail des ouvriers au XIX° siècle ont conduit à l’essor du socialisme.
• L’action conjuguée du syndicalisme et des différentes formes de socialisme a abouti à l’amélioration de la condition ouvrière.
• Toutefois, le problème ouvrier persiste à travers le monde.