I. Communication / 5 pts.
1.a. Dans le dernier paragraphe du texte, nous pouvons identifier deux émetteurs : 2 pts
• Le premier émetteur est le narrateur que l’on peut identifier grâce à la proposition incise « dit-elle » ;
• Le deuxième émetteur est la jeune femme, la faucheuse, la semeuse de deuils qui parle aux jeunes gens partis à la recherche de leur ami. Elle peut être identifiée par le pronom personnel sujet « je » 7 occurrences ; le pronom personnel complément « m’» ;
• Les récepteurs sont les jeunes gens dont la présence est marquée par l’emploi des verbes au mode impératif : « soyez » ; « trouvez » et par l’adjectif possessif « votre » 4 occurrences et par l’emploi du pronom personnel « vous », 6 occurrences.
b. L’effet produit par cette pluralité des voies semble justifier le sentiment de peur que redoute l’homme face à l’idée de mourir. 0,5 pt
2. Soit l’extrait suivant : « C’était une femme majestueuse d’une beauté…Tout en elle était rêve et volupté. »
a. À partir des mots et expressions tels que : « femme majestueuse », « beauté indescriptible », « robe de mousseline », » formes envoûtantes », « seins debout » ; « ses yeux », « ses reins », « son cou », « ses poignets », etc. Nous pouvons déduire que le référent dans l’extrait est la femme. 1,5 pt
b. L’intention que révèle l’emploi de ce référent est que cette femme présente l’image d’une beauté fatale, destinée à perdre les êtres qui ont le malheur de venir auprès d’elle. 1 pt
II. Morphosyntaxe / 5 pts.
1. a. Dans l’extrait : « Avant que je ne vous livre votre ami... Il y a un marché tout près d’ici. », trois verbes sont conjugués : 1,5 pt
• « livre », au présent du subjonctif ;
• « trouvez », au présent de l’impératif :
• « a » au présent de l’indicatif.
b. Comme valeurs d’emploi, le verbe au présent du subjonctif (livre) exprime une condition car le locuteur pose un préalable. Le verbe à l’impératif (trouvez), exprime un ordre, une injonction. Quant au verbe au présent de l’indicatif (a), il a une valeur énonciative. 1 pt
2. a. Dans l’extrait : « Pendant des jours et des nuits…ils débarquèrent au palais de la mort. » Le signe de ponctuation le plus utilisé est la virgule avec 10 occurrences. 1,5 pt
b. L’emploi récurrent de la virgule a une double valeur accumulative et énumérative. 1 pt
III. Sémantique/ lexicologie / 5 pts.
1.a. À partir de l’extrait : « Il advint que l’un mourût … Sur un trône constellé d’astres divers »
• le champ lexical de la recherche peut être composé des mots et expressions tels que : « recherche de la faucheuse », « ils battirent les forêts », « monts et vaux », « fouillèrent rivière », « débarquèrent», « fouillèrent », « trouvèrent », etc. 1 pt
• Le champ lexical de la souffrance est illustré par des mots et expressions : « mourût », « écrasés de douleurs », « levée de deuil », « faucheuse », « inconsolables », « dégoulinant de larmes et de sueurs », « transis de froid », « palais de la mort », « semeuse de deuil ». 1 pt
b. Ces champs lexicaux sont complémentaires du fait qu’ils justifient la triste condition de l’homme. 0,5 pt
2.a. Le vocabulaire appréciatif présent dans l’avant dernier paragraphe est constitué des mots et expressions : « femme majestueuse », « beauté inimaginable et indescriptible », « rayons de l’ombre », « formes envoûtantes », « une nuit de pleine lune », « espace de fraîcheur », « musique ensorcelante », etc. 1,5 pt
b. L’image de la faucheuse que révèle ce vocabulaire est celle d’une femme attrayante, séduisante mais fatale. 1 pt
IV. Stylistique/Rhétorique des textes / 5 pts.
1.a- L’énoncé : « Trois amis vivaient comme trois pierres du foyer » est une comparaison. 1,5 pt
b. L’image de l’amitié que relève l’emploi de cette comparaison met en relief l’esprit de solidarité des trois amis. 1 pt
2.a. Au regard de l’emploi :
• du passé simple avec les verbes : « advint », « jurèrent », « se mirent », « battirent » ; les verbes à l’imparfait : « vivaient », « était », « laissait », « songeait » ;
• des indicateurs temporels : « dès la levée du deuil », « pendant des jours et des nuits », « un matin », « une nuit de pleine lune » ;
• des personnages : les jeunes gens, la faucheuse et le narrateur.
On peut déduire qu’il s’agit d’un texte narratif. 1,5pt
b. La fonction de la narration est fictive, l’histoire racontée relève du surnaturel. 1 pt
Présidente de la commission : Mme NGAH Solange Colette, IPN.
Membres : M. KENGNE Raphaël, IPN.
M. NTI Jean Étienne, IPR.
M. TANKHU YAMO Alphonse, AP.
Mme MANI Ernestine Tatiana, Enseignante.
Mme MBANG BELINGA Régine Marquise, Enseignante.
Mme ONANA née MENGUE Élisabeth, Enseignante.