Le candidat traitera l’un des deux sujets au choix.
Contraction de texte et discussion
Sujet de type I : Contraction de texte et discussion
Texte : Les médicaments de la rue
On assiste actuellement à l’émergence d’un marché parallèle de produits pharmaceutiques, échappant aux normes de qualité, de garantie de fabrication et de conservation. Leur coût faible par rapport aux pharmacies attire les malades, mais leur consommation a des conséquences souvent tragiques. Communément appelés médicaments de la rue, ces produits nuisibles à la santé sont ceux utilisés aujourd’hui par la majorité de la population démunie, pour guérir les différents maux. Ils sont attachés pour leur accès facile et à un prix abordable pour tous. Plus de 70% de la population sont concernés par l’usage abusif de ces produits d’origine inconnue.
Comme le soulignait, il y a de cela quelques mois, un expert de l’OMS en visite de travail au Cameroun, les médicaments de la rue constituent un poison qui tue en sourdine. Une enquête réalisée par l’Association Camerounaise du Bien Être vient de le confirmer : plus de 70 % des Camerounais consomment ‘’les médicaments de la rue’’, selon les résultats d’une enquête sur la consommation des médicaments menée à Douala, Yaoundé, Bafoussam, Bamenda, Limbé et Garoua de juillet à décembre 2012 auprès de 1200 personnes. Selon la même enquête, près de 53 % des personnes interrogées affirment que le conditionnement des médicaments vendus ne semble pas être un problème pour les clients. La modicité de leurs moyens financiers fait en sorte qu’ils croient n’avoir pour tout recours que cette pharmacie de la rue. En effet, à la question de savoir pourquoi ils portent leur choix sur ces produits de rue au lieu d’aller en pharmacie où ils sont sûrs d’avoir de bons produits, et où l’on trouve des génériques à bon prix, on se surprend de constater que sur 1200 personnes interrogées par cette association, 650 pensent que les médicaments de la rue coûtent moins cher. Une première étude menée il y a quelques années avait déjà révélé que « près de 16 % des malades reçus à l’hôpital provincial de Limbé, dans la région du Sud-Ouest, sont victimes des médicaments vendus dans la rue », à en croire le Dr Mbolla Epoh, en service à la délégation départementale de la santé publique à l’époque. « Les résultats ont révélé trois sources d’approvisionnement qui s’expliquent par le revenu de la population : la rue à 53%, les pharmacies avec un pourcentage de 44,2%, les centres médicaux 6,7% », ont encore précisé les conclusions de l’enquête.
Les médicaments de la rue sont vendus sur les étalages ou par terre et sont proposés sur ordonnance médicale ou pas, à la main. Parfois les patients expliquent aux pharmaciens de fortune ce dont ils souffrent, et le commerçant prescrit et vend le médicament, constate-t-on.
Qui sont ces individus qui font commerce illégal de médicaments dans la rue ? Des jeunes sans emplois et sans aucune qualification ; « Les Docta » comme on a coutume à les appeler ; des jeunes diplômés sans emploi dont c’est devenu le travail, car ce commerce est prospère. Certains y gagnent de 5000 à 10000 frs cfa par jour et parfois plus ; des médecins, des fonctionnaires de l’État pour qui la vente des médicaments de la rue est devenue leur deuxième gagne-pain. Ces derniers détournent des stocks de médicaments et les revendent dans les quartiers ou aux vendeurs de la rue.
Source : http :www.fr.allafrica.com
1. Résumé / 9 pts.
Ce texte comporte 544 mots. Vous le résumerez en 136 mots. Une marge de 14 mots en plus ou en moins sera tolérée. Vous indiquerez le nombre exact de mots utilisés à la fin de votre résumé.
2. Discussion / 9 pts.
L’auteur déclare : « Les médicaments de la rue constituent un poison qui tue en sourdine ».
Pensez-vous que l’usage des médicaments de la rue soit toujours un danger pour les consommateurs ? Vous répondrez à cette question dans un développement argumenté et illustré d’exemples tirés de l’observation de la vie quotidienne.
3. Présentation / 2 pts.
Dissertation littéraire
Sujet de type II : Dissertation littéraire
« Le thème fondamental de toute œuvre littéraire, c’est l’homme en lutte pour des lendemains meilleurs. »
En vous référant aux œuvres lues ou étudiées, vous commenterez et discuterez ce point de vue d’un critique contemporain fondé sur le devoir d’un écrivain dans la société.