Sujet de type 1:
Sujet de type l : Contraction de texte et discussion
1- Indications pour le résumé:
Thème : La finalité de l’éducation.
Thèse : L’éducation a pour finalité de former des citoyens accomplis.
Structure du texte : Le texte est constitué de 8 paragraphes dont les idées essentielles sont les suivantes :
Paragraphe 1 : La mission de l’éducation est de former de bons professionnels et de bons citoyens.
Paragraphe 2 : L'école permet en effet d’acquérir les premières notions théoriques et pratiques.
Paragraphe 3 : C’est le lieu d’adapter ses us et coutumes aux avancées du monde moderne. L’éducation permet ainsi de devenir compétitif dans un monde globalisé, en dépassant parfois son identité.
Paragraphe 4 : À l’école, l’enfant doit comprendre que le diplôme sanctionne un niveau de connaissance acquis.Mais ces connaissances doivent être entretenues, sinon, elles vont péricliter.
Paragraphe 5 : Pour s’adapter au monde globalisé, l’école doit transmettre des fondements, que chacun s’évertuera continuellement à améliorer pour rester performant.
Paragraphe 6 : Il n’est plus question d’engranger des connaissances à utiliser indéfiniment, mais de se former constamment pour s’adapter à un monde sans cesse changeant.
Paragraphe 7 : Cette vision révolutionne la perception de l’éducation et rend obsolète le culte du diplôme jadis entretenu en Afrique. Il ne sert plus à rien de faire étalage de ses diplômes, mais de faire valoir ses compétences.
Paragraphe 8 : Il faut impérativement repenser notre système éducatif pour qu’il forme des hommes compétents, aptes à faire face aux réalités et aux exigences du monde moderne.
Sujet de type l : Contraction de texte et discussion
2. Discussion : Hauteur de ce texte pense que le diplôme ne confère pas immédiatement la compétence. Partagez-vous son avis ?
Vous répondrez à cette question dans un développement argumenté et illustré d’exemples tirés de votre expérience.
Thème : La valeur du diplôme.
Thèse : Le diplôme ne garantit pas la maîtrise du domaine de compétence de son titulaire.
Problématique: La possession d’un diplôme ne peut-elle pas être perçue comme un indice de compétence ? Le diplôme ne garantit-il pas toujours la maîtrise du domaine de compétence de son possesseur?
Type de plan : Le sujet incline à adopter un plan dialectique.
Plan possible :
1ere Partie : Le diplôme ne garantit pas toujours la maîtrise du domaine de compétence de son titulaire.
1. Certains titulaires de diplômes ne méritent pas vraiment leurs titres.
• Certaines personnalités, désireuses d’acquérir plus de prestige, tiennent à soutenir une thèse de doctorat. Actuellement, des prestataires offrent leurs services à ceux qui le souhaitent, pour rédiger une thèse de doctorat dans le domaine choisi par le demandeur. Ces prestataires rédigent parfois, moyennant finances, le speech destiné à être lu lc jour de la soutenance. IL arrive ainsi que le futur docteur présente un expose’ très brillant, mais s'avère incapable de répondre à la moindre question.
• Beaucoup d’intellectuels africains 5c targuent de leurs titres universitaires. mais dans la pratique, ils n’apportent rien à leur domaine de compétence ; aucune avancée, aucune innovation à inscrire à leur actif.
2. Certains titulaires de diplômes ont arrêté les recherches depuis l'obtention de leur titre.
• Bien que brillants pendant qu'ils poursuivaient leurs études, certains diplômés, une fois le parchemin acquis, n’ont plus cherché à s’informer sur leur discipline. Ils se plaisent parfois à rappeler leurs performances passées, sans pour autant apporter leur contribution à l’avancée de la science. Un universitaire camerounais se vantait sans cesse devant ses étudiants qu’il avait tété classé premier devant Gérard Genette. Mais quand on comparait la longue liste des ouvrages de Genette à la vacuité de sa propre bibliographie, on s’étonnait de l’ineptie de cette flagornerie.
• Certains intellectuels africains se contentent de restituer ce qu’ils ont appris. Ils soutiennent des thèses de doctorat sur des sujets qui n’impactent en rien la vie de leur communauté. Leur savoir, inintelligible pour le reste de la communauté, les place au-dessus de la mêlée. Ils se plaisent à briller en récitant des formules inaudibles pour les autres. De ce fait, ils n’ont aucune compétence à faire valoir dans la communauté.
Transition : Chez beaucoup d’intellectuels africains, la possession d’un diplôme ne garantit pas la compétence. Certains obtiennent les parchemins sans avoir effectué les travaux que sanctionnent ces diplômes. D’autres étudient juste pour obtenir le diplôme et après, ils ne poussent pas les recherches plus avant. D’autres encore étudient dans des domaines qui n’ont aucune emprise sur leur environnement. Leurs connaissances leur permettent tout juste de “briller" parmi leurs compatriotes moins instruits. Pour autant, le diplôme est-il toujours sans lien avec les savoir-faire?
2e partie : Le diplôme comme gage de la compétence de son titulaire.
1. Des diplômes sanctionnant des recherches dans des domaines en prise directe avec le quotidien des peuples.
• Certains Africains font des recherches dans des domaines pouvant impacter la vie de leurs compatriotes. Leurs diplômes garantissent dès lors leur compétence. À titre illustratif, au plus fort de la crise COVID, un jeune congolais a défrayé la chronique parce qu’il avait mené des recherches mettant en évidence les vertus de certaines plantes médicinales africaines qui luttent efficacement contre certaines maladies dites tropicales telles que le paludisme. Ses recherches ont vulgarisé la tisane d’artémésia.
• Des intellectuels africains poussent des recherches innovantes dans le domaine technologique. (Test le cas du jeune Ougandais qui a fabriqué une télévision pouvant fonctionner sans électricité. L'importance d’une telle innovation n’est plus à démontrer, en particulier dans notre monde technologique où la maîtrise de l’énergie est d‘une si grande conséquence.
2. Beaucoup de jeunes Africains, même sans diplômes, travaillent à améliorer leur quotidien.
Le cardio pad d’Arthur Zang a révolutionné la prise en charge des maladies du cœur. On ne saurait, de ce fait, remettre en question la compétence de ce jeune diplômé.
Beaucoup de jeunes œuvrent dans la gestion responsable des déchets. Avec ou sans diplôme, ils sont compétents dans leur domaine. Au marché de Mendong à Yaoundé, un jeune fabricant de foyers améliorés se faisait appeler “ingénieur sans diplôme”. Ses foyers écoresponsables s’alimentaient grâce aux rayons solaires et ne salissaient pas les marmites.
Synthèse : Le diplôme ne rend pas automatiquement son titulaire compétent. Certains diplômés, parce qu’ils ne poursuivent pas leurs recherches, voient leurs connaissances régresser. D’autres ne font montre d’aucun savoir-faire. Cependant, beaucoup de diplômés brillent par la maîtrise de leur domaine de compétence. Ils mettent sur pied des innovations qui facilitent ou agrémentent la vie de leurs compatriotes.
Sujet de type 2
Sujet de type 2 : Dissertation
Albert Camus déclare à propos de |‘art : « Si le monde était clair, l’art ne serait pas ».
Pensez-vous que la mission de l’art consiste exclusivement à expliquer le monde? Vous répondrez à cette question dans un développement argumenté illustré par des exemples précis tiré des œuvres lues ou étudiées.
Thème: La littérature / art.
Problème : Le rôle de la littérature
Reformulation : L’art s’intéresse aux problèmes liés à la condition humaine.
Problématique : L’art se préoccupe-t-il uniquement de dénoncer les imperfections des Hommes?
Type de sujet : Le sujet incline à adopter un plan dialectique.
Plan possible :
1ere partie : L’art dénonce les maux sociaux.
l. La littérature doit servir à redresser la société en la dépouillant de ses défauts. Plusieurs dysfonctionnements des institutions observés dans certaines sociétés qui ont été dévoilés au moyen de la littérature ont pris fin grâce à l’engagement et la détermination de certains hommes de lettres.
André Brink, dans Une saison blanche et sèche n'a pas pu se taire face aux oppressions qu’a subies la grande communauté noire d’Afrique du Sud victime des affres l'apartheid. On peut également évoquer la bataille acharnée de Victor Hugo pour l'abolition de la peine de mort en France dans son roman à succès Le dernier jour d'un condamné.
Nous pouvons prendre à témoin cette déclaration d’Edmond Maguy au sujet de l’influence de la littérature dans la communauté : « Je n'appelle littérature que ces productions qui posent les grands problèmes de l'existence, suppriment les barrières sociales et recréent la communauté sans cesse menacée. »
2. L’art permet à l’homme de refuser ce qui est contraire aux valeurs humaines tout en lui donnant le courage de revendiquer ce qui lui revient de droit. Nous citerons à titre d’illustration, la révolte des jeunes dans La Marmite de Koka-Mbala de Guy Menga. De même que la révolte très poussée de la jeune Dénise Baudu quant à l’instrumentalisation et au harcèlement de la femme par le personnage Octave Mouret, grand courtisan des femmes et patron du magasin « Au bonheur des dames.»
Transition : Au regard de ce qui précède, nous pouvons affirmer que |’art littéraire met à nu les exactions des hommes. Cependant, n’a-t-il pas d’autres missions?
IIeme partie: L'art a aussi d’autres missions qui lui sont directement liées. .
l. Les œuvres littéraires ont prioritairement une vocation esthétique. La littérature fait toujours un effort de plaire par son style du fait qu’elle met plus l’accent sur la forme. Cela peut être démontré par la richesse des ressources stylistiques notamment les anaphores, les comparaisons, les métaphores, les hyperboles, etc. contenues dans le recueil Balafon. C’est à juste titre d’André Gide a pu affirmer : « La forme, cette raison d'être de l 'art, est le secret de l’œuvre d'art. »
2. L’importance de l'art dépend également de sa capacité à évader le lecteur. En clair, Part transporte son lecteur dans un univers où tout est agréable, en l’éloignant ainsi des pressions du quotidien. Dans cette optique, le poète Malherbe se prononce: « C'est pure sottise que de faire des vers pour en attendre autre chose que son propre divertissement. »
Synthèse : S’il est vrai que l’art doit réguler les dysfonctionnements des hommes dans la société, il convient cependant de relever qu‘il remplit d'autres fonctions.