I- Évaluation des ressources

PARTIE A : Évaluation des savoirs

Exercice 1 : Questions à Choix Multiples

Exercice 2 : Exploitation des Documents

1- a) Les paramètres qui permettent la fusion des péridotites sont : la température et la pression. 0,25 x 2 = 0, 5pt
b) États physiques du manteau aux points 0,5 x 3 = 1,5 pt
• A : solide ;
• B : semi- liquide (liquide +cristaux)
• C : semi- liquide (liquide +cristaux)
2- Température et profondeur minimale à partir desquelles une péridotite hydratée peut fondre partiellement : 0,25 x 2 = 0,5 pt
• Température minimale = 777,77°C
• Profondeur minimale = 64 km
3- Placée à cette profondeur, une péridotite anhydre ne peut pas entrer en fusion. 0,25 pt
Justification : A cette profondeur, le géotherme de la zone de subduction n’a pas traversé le solidus des péridotites anhydres. 1 pt
4- Dans la zone de subduction, la déshydratation de la plaque plongeante entraîne l’hydratation de la plaque chevauchante ; c’est cette hydratation du manteau chevauchant qui est à l’origine de la fusion partielle des péridotites à l’origine du magma basaltique. 1 pt

PARTIE B : Évaluation des Savoir – faire et / ou Savoir – être

Exercice 1 : Interpréter les résultats d’expériences sur le dihybridisme

1- Les gènes étudiés sont :
• Gène responsable de la forme de la corolle ; 0,5 pt
• Gène responsable de la couleur de la corolle. 0,5 pt
2- Allèle dominant : forme typique (T) ;
• Allèle récessif : forme régulière (r) ; 0,5 pt
• Allèles codominants : couleur rouge (R) et couleur blanche (B). 0,5 pt
3-a) Les gènes étudiés sont portés par les autosomes. 0,5 pt
b) Justification : Les croisement inverses donnent le même résultat. 0,5 pt
4-a) Génotypes :
- Parents du premier croisement : mâle : T//T R//R femelle : r//r B//B
- F 1 du premier croisement : T//r R//B
b) Échiquier de croisement :
\({F_2} = {F_1} \times {F_1}\) : T//r R//B x T//r R//B
Gamètes :
• \(\frac{1}{4}\) T/ R/ , \(\frac{1}{4}\)T/ R/
• \(\frac{1}{4}\) r/ B/ \(\frac{1}{4}\) r/ B/
• \(\frac{1}{4}\) T/ B/ \(\frac{1}{4}\) T/ B/
• \(\frac{1}{4}\) r/ R/ \(\frac{1}{4}\) r/ R/
Échiquier de croisement : 1 pt
Phénotypes de la F^{2 :}

3/16 [T R] ; 6/16 [T rose] ; 3/16 [T B] ; 1/16 [r R] ; 2/16 [r rose] ; 1/16 [r B]

Exercice 2 : Analyser les données et les courbes illustrant les variations de la pression artérielle.

1-a) Analyse de l’expérience A :
Chez un individu normal, le taux de rénine est d’environ 100ng/min et la pression artérielle de 120mmHg. Suite à une hémorragie, on observe une augmentation du taux de rénine passant de 100 à environ 450ng/min pendant environ 1 heure et une baisse de la pression artérielle passant de 120mmHg à environ 80mmHg. Au bout d’une heure, la pression artérielle retrouve sa valeur normale de 120mmHg. 1 pt
b) Lorsqu’il y’a hémorragie (expérience A), il y’a baisse de la volémie ;
Lorsqu’on ligature l’artère rénale (expérience B), la volémie baisse dans les reins donc le facteur à l’origine de la sécrétion de la rénine est la baisse de la volémie. 0,5 pt
c) La baisse de la volémie a pour conséquence immédiate la baisse de la pression artérielle, suivie d’une correction reflexe qui est l’élévation de la pression artérielle, afin de maintenir ce paramètre physiologique à sa valeur de consigne. 0,5 x 2 = 1 pt
2- interprétation : Les injections d’extraits de glandes corticosurrénales ayant corrigé l’effet de leur ablation, on déduit que ces dernières secrètent une hormone responsable de l’augmentation de la pression artérielle. En effet, ces glandes secrètent l’aldostérone qui augmente la réabsorption du
sodium et une baisse de la diurèse. Cette action tend à augmenter la volémie et donc la pression artérielle. 1 pt
3- L’angiotensine stimule la sécrétion de l’aldostérone. 1 pt
4- Schéma bilan de la régulation hormonale de la pression artérielle par le système rénine – angiotensine – aldostérone (SRAA) : 1 pt

II- Évaluation des compétences

Exercice 1 :

Compétence ciblée : améliorer la production animale par l’exploitation des insectes.
Mon cher ami, ton cousin souffrait du kwashiorkor au vu des symptômes présentés par ce dernier. Cette maladie est due à une carence en protéine. A partir du tableau du document 4, on constate que les termites sont très riches en protéines. C’est donc pour cette raison que ton cousin a trouvé guérison après une alimentation riche en termites. Merci.
2.

AVIS AU PUBLIC
La production des insectes est très avantageuse pour les raisons suivantes :
- Les insectes sont très riches en protéines, en sels minéraux et en énergie ;
- Écologiquement, les insectes rejettent moins de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et sont donc moins polluants ;
- Sur le plan financier, les insectes consomment moins, pour une grande production secondaire.

3

. « Tous ensemble, valorisons l’entomoculture et l’entomophagie vues les valeurs nutritionnelles des insectes tels que les termites. »
Ou
« Disons oui à la consommation des termites pour éviter certaines maladies nutritionnelles ».

Exercice 2

Compétence ciblée : Sensibiliser sur les effets de certaines substances sur la transmission synaptique et limiter les dysfonctionnements des structures responsables du contrôle de la motricité.
1. Chers jeunes, bonjour. Je viens vous sensibiliser au sujet de l’effet des drogues sur les performances athlétiques. Les drogues agissent au niveau des synapses de plusieurs façons. Elles sont capables :
- de bloquer la libération des neurotransmetteurs dans la fente synaptique (drogue A) et dans ce cas le message nerveux n’est pas transmis, d’où l’athlète ne réagit pas ;
- de bloquer la recapture des neurotransmetteurs (drogue B) et dans ce cas la réponse persiste pendant longtemps ; ce qui conduit très vite l’athlète à la fatigue ;
- d’occuper les récepteurs des neurotransmetteurs (drogue C) et dans ce cas, pas de transmission synaptique. Ainsi, lorsque le message nerveux n’est pas transmis, l’athlète ne peut pas réagir quand il faut. Merci pour votre attention.
2. La motricité volontaire est l’ensemble des mouvements intentionnels et qui prennent naissance dans l’encéphale. Dans la motricité volontaire, on distingue deux voies motrices : voie monosynaptique et voie polysynaptique ; Dans l’une ou l’autre voie, on assistera à la transmission synaptique. Donc la prise des stupéfiants (amphétamine, cocaïne) qui perturbent la transmission synaptique a par conséquent un impact négatif sur le contrôle de la motricité volontaire. En effet, les amphétamines entraînent une excitation inhabituelle, la cocaïne l’euphorie, et tout abus est à l’origine d’une dépendance de l’organisme vis-à-vis de ces substances.
3.

Chers jeunes, stop à la consommation des drogues car ces substances nuisent énormément à la santé de nos organes moteurs (muscles) et par conséquent diminuent notre rendement sportif. Ces muscles sont commandés par les fibres nerveuses dans une chaîne neuronique. Dans cette chaîne neuronique, les drogues perturbent la transmission synaptique.
Ou
À votre attention chères jeunes !
La consommation des drogues peut entraîner une paralysie musculaire, une fatigue précoce réduisant ainsi les performances sportives.