Correction sujet I
l - Restitution organisée des connaissances / 8 points
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM) /4 pts
1-d ; 2—c ; 3—b ; 4—c.
Partie B : Questions à Réponses ouvertes (QRO) / 2 pts
Définitions des termes :
Répertoire immunologique : ensemble des récepteurs exprimés par les différents clones de lymphocytes d'un individu à un moment donné de sa vie. 0,5 pt
Potentiel de récepteur : polarisation membranaire locale et graduelle d'une cellule sensorielle en réponse à l'augmentation de l'intensité du stimulus. °0,5 pt
Gènes allélomorphes : séquences d’ADN situées sur le même locus et correspondant à différentes versions d'un seul gène. 0,5pt
Hypothèse : Énonce anticipant sur la nature des relations entre deux ou plusieurs phénomènes ou bien explication provisoire qui doit être testée par l'expérimentation. 0,5pt
Partie C : Exercices au choix /2 pts
Exercice l :
1. Après la contamination, les différentes phases sont :
- primo infection ;
- Phase asymptomatique ;
- Phase symptomatique ou SIDA déclaré.
* À la primo infection les cellules du système immunitaire sont infectées spécifiquement par le VIH. Ce sont les lymphocytes T4, monocytes et macrophages. Ces cellules expriment au niveau de leur membrane, la protéine GP4, (cas des lymphocytes T4 (LT4)). Le virus s'accroche sur CD4 grâce à la protéine GP120. La protéine GP41 entraine la fusion des deux membranes. Les deux brins d'ARN viral plus les molécules de la transcriptase inverse sont libérés dans la cellule hôte. Il se produit une rétro transcription de l’ADN viral qui s'intègre sous forme de provirus dans l’ADN de la cellule. Le virus peut demeurer des mois ou des années sans se manifester. Le réveil se fera par exemple si un LT4 est activé. Le virus se multiplie et fait éclater la cellule. Des virions vont contaminer les cellules voisines.
Les symptômes chez le patient sont ceux d'une maladie bénigne (fièvre. Courbatures…). 0,5 pt
• À la phase asymptomatique, la lyse des LT4 se poursuit ; les défenses immunitaires restent actives. Les anticorps (anti VIH) produits dans le sang peuvent bloquer la pénétration des virus dans les cellules saines et les LT8 détruisent les LT4 infectés. On observe une diminution de la population des LT4 Cette phase peut durer plusieurs années. L'organisme s'affaiblit. Avec le manque croissant des LT4, il devient la proie des infections répétées. On observe régulièrement l'inflammation des ganglions. 0,5 pt
• À la phase symptomatique. qui se caractérise par l'effondrement des défenses immunitaires et l'apparition des maladies opportunistes, l'organisme possède à ce stade un nombre de LT4 inférieur au seuil critique. Il ne peut plus se défendre contre les virus, bactéries, champignons... il se développe une série d'infections et de tumeurs. On aboutit à plus ou moins long terme à la mort du sujet. 0,5 pt
2. On peut citer :
- Mise en quarantaine ou discrimination ; 0,25 pt
- Stigmatisation ; 0,25 pt
Exercice Il :
a) Une famille multi génique correspond à un ensemble de gènes aux séquences homologues qui proviennent d’un gène ancestral unique. 0,5 pt
b) La coordination des mouvements assurés par les muscles antagonistes est sous la dépendance de l‘innervation réciproque de ceux-ci. 0,5 pt
c) Le pourcentage de recombinaison des gènes permet de déterminer la distance entre les loci. 0,5 pt
d) L’Homo sapiens. L‘Homme actuel est le terme d'une évolution qui a progressivement -transformé son ancêtre initial, l’Australopithèque. 0,5 pt
Il - Exploitation des documents /8 points
Partie A :
1. a) Ce sont les LB possédant des anticorps spécifiques de Ag1. 0,5 pt
b) Les seuls lymphocytes qui reconnaissent les antigènes libres sont les lymphocytes B. 0,5 pt
2. Les lymphocytes sélectionnés par contact avec un antigène nécessitent des interleukines pour être activés et subir une expansion clonale. Or les interleukines sont sécrétées par les LT4 sélectionnés. En l'absence des LT4 dans les milieux de culture, on est amené à l'approvisionner en interleukines. 1pt
- 3. Les lymphocytes présents dans les trois milieux de cultures sont des LB spécifiques d'Ag, On observe : 0,75x3=2,25 pts
- Que seule la culture 1 montre de très nombreuses cellules car elle seule renferme I'Ag1.
- Les LB anti Ag1, mis en présence de l'Ag1 duquel ils sont spécifiques et d’interleukines. Ont donc seuls subi l'expansion clonale.
- Les LB anti-Ag1, mis en présence d’interleukines et d'Ag2 ou d'Ag; ne subissent pas d'expansion clonale.
4. On en déduit que deux signaux sont simultanément nécessaires pour provoquer une expansion clonale : liaison anticorps membranaire-antigène et les interleukines. 0,75 pt
Partie B :
1. Les récepteurs ou mieux le nombre de récepteurs joue un-rôle décisif dans la communication hormonale. Dans le cas du diabète gras, il n'existerait pas ces récepteurs. L’insuline produite ne sert presque pas car elle ne peut pas se fixer sur les cellules cibles. 1,5 pt
2. Chez la chienne : elle souffre du diabète juvénile. 0,5pt
Explication : Par l'intermédiaire du placenta, le pancréas du fœtus se comporte comme un greffon pour la mère chienne pendant la gestation. La mise-bas rompt ce lien physiologique d’où la reprise des troubles chez la chienne diabétique.1pt
III- SAISIE DE L'INFORMATION SCIENTIFIQUE ET APPRÉCIATION / 4 points
1. Les membres des vertébrés tétrapodes présentés ici sont constitués de trois segments articulés. 0,5x3=1,5 pt
- Le segment proximal constitué d'un os long- (ici. l'humérus), il forme le bras ;
- Le segment moyen constitué de deux os (ici, le radius et le cubitus) qui forme l’avant-bras ;
- Le segment distal correspondant à la main.
2. L'adaptation au vol du membre des vertébrés peut être constatée : 0,75x3=2,25 pts
* Chez les mammifères. Les chauves-souris où le segment distal reste pentadactyle. Les doigts 2 à 5 sont très allongés et soutiennent la membrane alaire.
* chez les oiseaux, on assiste à une réduction du nombre de doigts ; seuls les doigts, 2 à 4 subsistent et le médian s’allonge. Les plumes, production de la peau représentent la surface portante.
3. Les similitudes constatées au niveau du membre des vertébrés peuvent expliquer leur origine commune. Les modifications observées s’expliquent par des adaptations aux différents modes de locomotion.1pt
Correction sujet II
l - Restitution organisée des connaissances / 8 points
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM) / 4 pts
1-d; 2-a; 3-c; 4-b
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO) / 2pts
Définitions des termes :
Hétérosis : hybride né de parents de race pure et présentant un phénotype plus intéressant. On parle de vigueur hybride. 0,5 pt
Rénine : Enzyme produite par le rein (appareil juxtaglomérulaire) et qui provoque l'hydrolyse dans le sang de l’angiotensinogène produit par le foie. (l’angiotensinogène inactif est transformé en angiotensine active). 0,5 pt
Bifaces : outils fabriqués en général à partir du silex taillé de deux faces, de taille variable dans l'industrie préhistorique. (Paléolithique moyen). 0,5 pt
Situe de transduction : zone d'un récepteur sensoriel ou d'un neurone sensitif où les caractéristiques du stimulus sont codées en amplitude de potentiel de récepteur. 0,5 pt
Partie C : Exercices au choix /2pts
Exercice l :
1. Première prescription : empêcher la fécondation pour Mme X ; 0,5 pt
Deuxième prescription : empêcher la nidation chez Mme Y. 0,5 pt
2. -Action complémentaire : prolifération des cellules (muqueuses utérine et vaginale pour l'œstradiol ; dentelles endométrales et acini des glandes mammaires pour la progestérone). 0,5 pt
-Action antagoniste : elle est observée lors de la deuxième phase du cycle ovarien et lors de la grossesse. En effet, le taux de progestérone est élevé, on observe une hyperthermie, ce qui n'est pas le cas à la première phase. Au niveau de l'utérus, la progestérone inhibe les contractions générées par les œstrogènes. 0,5pt
Exercice Il :
1. Dans une allogreffe, le donneur n'est pas apparenté au receveur, même si la compatibilité entre les deux organismes est d'au moins 75 %. Il faut, après l'intervention, faire subir un traitement immunosuppresseur au receveur pour prévenir le rejet du greffon. 1pt
2. Oui, puisque le système immunitaire sensé assurer la fonction de protection est supprimé, l'individu devient donc sujet aux infections microbiennes. 0,5x2=1pt
Il - Exploitation des documents / 8 points
Partie A :
1. a) la myasthénie : maladie auto-immune. 0,5 pt
b) destruction du soi par des auto-anticorps (immunoglobulines dirigées contre les récepteurs d'acétylcholine). 0,5pt
2. a) La paralysie chez les sujets myasthéniques s'explique par l'interaction immunoglobuline-récepteur qui empêche la fixation de l’acétylcholine sur les récepteurs. 0,5pt
Ainsi les synapses neuromusculaires des sujets malades sont désactivées et les muscles ne peuvent être excités.
b) les anticorps anti immunoglobulines injectés vont neutraliser les immunoglobulines dirigées contre les récepteurs de l'acétylcholine. Ainsi l'acétylcholine peut se fixer sur les récepteurs des muscles post-synaptiques et transmettre l'excitation des muscles.
3. a) les immunoglobulines maternelles traversent le placenta et se retrouvent dans le sang de l'enfant (fœtus) et provoquent la paralysie à la naissance ;
b) la disparition de la paralysie chez l'enfant quelques mois après la naissance s'explique par le fait que la durée de vie des immunoglobulines n'excédant pas quelques mois, leur taux dans le sang va ainsi diminuer progressivement jusqu'à s’annuler ;
c) Ces immunoglobulines ne peuvent pas appartenir à la classe lgM. (les lgM sont de « grande taille » et ne peuvent traverser les membranes du placenta.) 0,5 pt
Partie B :
Expérience 1 :
Puisque chez les rates dont on a enlevé les ovaires, l'hypophyse augmente de taille et le taux d'hormones hypophysaires est plus élevé que la normale, on peut déduire que lorsque l'ovaire est en place, il inhibe la sécrétion de FSH et de LH. Des quantités bien dosées d’œstrogènes provoquent le retour à la normale des sécrétions de FSH et de LH. On peut conclure que l'ovaire inhibe la production des hormones hypophysaires par l'intermédiaire des œstrogènes. 1pt
Expérience 2 :
Étant donné que l'ablation de l'hypophyse pratiquée le troisième jour du cycle provoque l'atrophie des ovaires, ceci montre que l'hypophyse contrôle l'activité de l’ovaire. 1pt
Expérience 3 :
Comme la greffe d’hypophyse corrige les effets de son ablation, on conclut que l'hypophyse agit sur l'ovaire par l'intermédiaire d'une ou de plusieurs hormones. 1pt
Expérience 4 :
Puisque la stimulation électrique de l’hypothalamus de façon régulière et localisée provoque chez les femelles non castrées, une hypersécrétion des hormones hypophysaires. On conclut l’hypothalamus commande la sécrétion des hormones hypophysaires 1pt
III- Saisie de l’information biologique et appréciation / 4 points
La surface de l’axone porte les mêmes charges positives. On n'enregistre pas de DDP (différence de potentiel). 0,5pt
a) Potentiel de repos ou de membrane : -75 mV 0,5pt
b) Différence de concentration ionique entre la surface et l'intérieur de la membrane de l’axone au repos. 0,25pt
c) de t2 à t4 : H l : 1,5 pt
* inversion de la polarité (dépolarisation) ;
* Repolarisation (retour à la polarité initiale)
3. Interprétation : répartition et mouvements des charges de part et d'autre de la membrane de l’axone. 0,5 pt + 1 pt