Exercice I / 5 pts
1. Déterminons les racines carrées de 3+4i 0,5 pt
Soit u=a−ib avec (a,b∈R2) un nombre complexe tel que u2=3+4i, après développement nous obtenons u2=a2−b2 +2iab et
|u2|=a2+b2 =√32+42 soit le système d’équation {2ab=4a2−b2=3a2+b2=5 ainsi {a=2b=1 ou {a=−2b=−1 0,5pt
2.a) Montrons que (E) admet une unique solution réelle z0 0,5 pt
x est une solution réelle de (E )
x3−(5+3i)x2 +(5+8i)x −1−5i=0 en séparant la partie réelle de la partie imaginaire nous avons :
Partie réelle
x3−5x2+ 5x−1=0
Partie imaginaire
3x2−8x +5=0 de solution {x=1x=53 ainsi, x=1 vérifie l’équation découlant de la partie réelle, nous pouvons donc conclure que z0=1 est solution unique réelle.
2.b) Résolutions de l’équation (E ) 1 pt
z3−(5+3i)z2 +(5+8i)z −1−5i= (z−1) (z2+az+b)
Après développement du second membres, nous obtenons par identification {a=−4−3ib=1+5i
D’où {z0=1z1=1+iz2=3+2i
3.a) Détermination de G 0,5 pt
G est barycentre des points (A,4) et (I,-2) où I est le milieu de [BC], dont →AG=−→AI
Construisons G3.b) Déterminons l’ensemble (E1) 1,5 pt
M∈E1⇔4MA2 −MB2− MC2=−2a2
Soit 2MG2+4GA2 −GB2−GC2 =−2a2
GA2=(a√22)2 =12a2,
GB2=GC2 =52a2, nous obtenons après remplacement dans l’expression initiale MG=√22a
D’où (E1) est un cercle de centre G et rayon √22a
4.a) Déterminons la forme complexe de S 0,5 pt
S(A)=A, S(B)=C et
z′=az+b⇒ {a+b=1(1−3i)a+b=−2
{a=−ib=1+i d’où
S:z′= −z+1+i
4.b) Déduisons-en les élément caractéristiques de S 0,5 pt
S est une similitude directe de rapport 1, de centre A et d’angle −π2 ou (S est la rotation de centre A et d’angle −π2)
Exercice II / 4 pts
1.a) Déterminons P1 0,75 pt
P1=P(A∩B) =P(A)×P(B) =0,02×0,03 =0,0006
1.b) Déterminons P2 0,75pt
P2=P(A)×P(¯B) +P(¯A)×P(B) =0,0488
2.a) Représentons le nuage de points de la série 1 pt2.b) Déterminons les coordonnées du point moyen G 0,5 pt
Abscisse : ∑xi7=11,71
Ordonnée : ∑yi7=1,95
2.c) Déterminons la covariante de x et y 1 pt
D’après la formule cov(x,y)≈0,91
Problème / 11 pts
Partie A
Étudions les variations de f et dressons son tableau de variation 2 pts
Df=R−{1}
f′(x)= (x+1)(x−3)(x−1)22. Déterminons les asymptotes de (C) 0,5 pt
limx→1f(x)=∞, donc la droite d’equation x=1 est asymptote à ( C )
f(x)=x−2 +4x−1 et limx→1(f(x)− x+2)=0 donc la droite d’équation y=x−2 est asymptote oblique à la courbe ( C)
3. Montrons que I(1, -1) est centre de symétrie pour (C) 1 pt
Soit x un réel de Df ; montrons que 2-x appartient à Df
x∈Df⇒ x≠1⇔ −x≠−1 ⇔−2−x ≠2−1 ⇔2−x ≠1 ⇒2−x ∈Df
Montrons que f(2−x)+ f(x)= −2
Donc I(1 ; -1) est centre de symétrie pour ( C)
4.a Traçons ( C ) 1 pt4.b ) Calcule de l’aire demandée. 1 pt
∫0−1(x−2−f(x))dx =−∫0−1(4x−1)dx =4ln2 cm2
Partie B 2,5 pts
1. Montrons par récurrence que pour tout entier n, Un≥3 1 pt
U0=10≥3
Soit n entier naturel, supposons que Un≥3
Comme f est croissante [3;+∞[, on a f(Un)≥f(3) d’où Un+1≥3
D’après le principe de récurrence, Un≥3 pout tout entier n
2.a Montrons que Un est décroissante 0,5 pt
Un+1−Un= f(Un)−Un =Un−2 +4Un−1− Un=−2 +4Un−1
Un≥3⇔ Un−1≥ 3−1⇔ Un−1≥2
1Un−1≤12 ⇒4Un−1 ≤2⇔−2 +4Un−1≤ 0⇔Un+1 −Un≤0
D’où (Un) est décroissante
2.b) Justifions la convergence de (Un) 0,25 pt
(Un) est minorée par 3 et est décroissante donc est convergente
3.a) Résoudre dans R l’équation f(α)=α 0,25 pt
α≠1,f(α) =α⇔a −2+4α−1 =α⇒α =3
3.b ) Determinons la limite de (Un) 0,5 pt
La suite (Un) est convergente, Un+1=f(Un) et Un≥3 pour tout n
Comme f est une fonction continue sur [3,+∞[, la limite de (Un) est solution dans [3,+∞[, de l’equation f(x)=x. d’où cette limite vaut 3
Partie C 3 pts
Déterminons la fonction 1 pt
Supposons que la fonction affine g:x↦ ax+b est une solution de (D)
Nous avons alors
g″+2g′+ g=−x−1 ⇒2a+ax +b=−x −2
On retrouve par identification a=-1 et b =0
D’où g(x)=−x
2. Demontrons que h-g est une solution de (D’) ⇔h est solution de (D) 0,5 pt
(h−g)″+ 2(h−g)′+h −g=0 ⇔h″+2h′ +h=g″ +2g′+g
h″(x)+2h′(x) +h(x)= −x−2 donc h est solution de (D)
3. Résolvons (D’) et en déduire la solution de h de (D) 1,5 pt
Une équation caractéristique de (D’) est r2+2r +1=0 ; elle a une solution qui est -1.
Donc les solution de (D’) sont les fonctions numériques h-g telles que : h(x)−g(x) =(ax+b)e−x
D’où les solutions de (D) sont les fonctions numériques h telles que
h(x)= (ax+b)e−x+ g(x)= (ax+b)e−x −x alors h(0)=b=−1
h′(x)= (−ax+a−b)e−x −1 d’où h′(0)=(a−b) −1=−1 ce qui donne a = -1 d’où
h′(x)= −(x+1)e−x −x