L’épreuve est constituée de 3 exercices et d’un problème que Chaque candidat traitera obligatoirement.
Exercice 1 / (3 points)
Dans l'espace orienté et rapporté a un repère orthonormé direct (O,→i,→j,→k), A, B, C et D sont 4 points tels que A, B et C soient non alignés. On pose →u= →AB∧→AC
1. Déterminer l'ensemble (Γ) des points M de L’espace tels que →AM.→u=O. 0,75pt
2. On donne pour toute la suite de l'exercice ; A(1 ; 2 ; 1), B(2 ; 1 ; 1), C(0; 1 ;-1) et D(2 ; 4 : 1).
a. Montrer que les points A, B, C et D ne sont pas coplanaires. 0,75pt
b. Déterminer une équation cartésienne du plan (ABC). 0,75pt
c. Déterminer l'expression analytique de la réflexion par rapport au plan (ABC). 0,75pt
Exercice 2 / 4 points.
1. Résoudre dans l’ensemble C des nombres Complexes. l'équation : z2−(1−2i)z +1+5i=0. 1pt
2. On suppose le plan Complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O,→u,→v), A et B sont les points d’affixes respectives zA=2−3i et zB=−1+i.
a. Soient (ζ) le cercle de centre A et de rayon 7 et (ζ′) le cercle de centre B et de rayon 1.
i. Montrer que tout point du cercle (ζ′) est intérieur au cercle (ζ). 0,5pt
ii. Soit (ζ″) un cercle de centre Ω, extérieurement tangent à (ζ′) et intérieurement tangent à (ζ′). Justifier que ΩA+ΩB =8. 0,5pt
b. O’ désigne le milieu de [AB] : on pose →i=→BAAB et on désigne par →j le vecteur unitaire tel que (O′,→i,→j) soit un repère orthonormé direct auquel le plan est maintenant rapporté. On pose →O′Ω= x→i+y→j où x∈[−4,4] et on désigne par (D), la droite d'équation : x=325
i) Justifier que ΩA= √(x−52)2+y2, ΩB= √(x+52)2+y2 . 0,5pt
ii) Montrer que : ΩA+ΩB =8⇒ΩA =−58x+4. 0,75pt
iii) En déduire que si ΩA+ΩB =8 alors ΩAd(Ω;(D))=58 et donner la nature de la conique à laquelle Ω appartient. 0,75pt
Exercice 3 / 3 points
Une urne contient 7 boules noires et 7 boules jaunes indiscernables au toucher. On tire au hasard et successivement avec remise, n boules de cette urne avec n≻1.
l. Calculer la probabilité d’obtenir des boules de même couleur. 0,75pt
2. Justifier que la probabilité p d’obtenir exactement une boule noire est : p=n2n 0,75pt
3. On désigne par (un) la suite définie par un=n2n avec n≻1. Soit n un entier strictement supérieur à 1 :
a. Calculer un+1un et en déduire que la suite (un) est décroissante. 0,75pt
b. Montrer que la suite (un) converge vers 0 0,75pt
Problème (10 points).
On considère la fonction g définie dans l'intervalle ]0;+∞[ par g(x)=x2 +lnx.
Partie A (3 points).
(E0) et (E) sont les équations différentielles définies par : (E0) : v v(x)+ xv′(x)=0
(E): v(x)+ xv′(x)= 3x2+ ln(x)+1 où v est une fonction définie et dérivable dans l'intervalle ]0;+∞[ et v′ sa dérivée.
1. Vérifier que g est une solution de (E) et justifier que la fonction u définie dans ]0;+∞[ par u(x)=1x est une solution de (E0) . 1pt
2. Soit ω une autre solution de (E0) et k la fonction définie dans l'intervalle ]0;+∞[ par k=ω(x)u(x).
a. Montrer que k est une fonction constante et en déduire toutes les solutions de (E0). 1pt
3. Soit h une fonction définie et dérivable dans ]0;+∞[
a. Montrer que h est solution de (E) si et seulement si h−gest solution de (E0). 0,5pt
b. Déduire la forme générale des solutions de (E). 0,5pt
Partie B /1,75 point.
1. Étudier les variations de la fonction g. 1pt
2. En déduire que :
a. L'équation g(x)=0 admet sur ]0;+∞[ une unique solution α et justifier que α0=0,65 est une valeur approchée de α à 10−2 près par défaut. 0,5pt
b. g(x)≻0 ⇔x=α. 0,25pt
Partie C /5,25 points.
Pour toute la suite, f est la fonction définie dans l’intervalle ]0;+∞[ par f(x)= √x2+ln2(x) et on désigne par (ξf), sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O,→i,→j). La fonction g reste la même.
1. Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition. 0,5pt
2. Déterminer f′ et vérifier que pour tout réel x≻0, f′(x)=g(x)xf(x). ’ 0,5pt
3. Dresser le tableau de variation de f. 0,5pt
4. a. Montrer que la droite d'équation y=x est asymptote oblique à (ξf) en +∞. 0,5pt
b. Tracer (ξf) avec soin. (unités d'axe : 1,5 cm ; Prendre α=0,6). 1pt
5. Soit M(x ; y) un point de la courbe représentative de la fonction : x↦ln(x).
a. Justifier que OM=f(x) 0,25pt
b. En déduire l'abscisse du point M en lequel la distance OM est minimale. 0,25pt
6. Soit x un réel strictement positif,
a. Justifier que x≤f(x). 0,25pt
b. Montrer que √x2+ln2(x) −x≤ln2(x)2x. 0,5pt
7. a. Déduire que : 32≤ ∫21f(x)dx ≤16ln3(2) +32 0,5pt
b. En déduire en unité d'aire, une valeur approchée a 10−1 prés par défaut de l'aire de la portion du plan constituée des points M(x ; y) tels que : {1≤x≤20≤y≤f(x) 0,5 pt