Sujet de type I : Contraction de texte et discussion
Référence : Grégoire Djarmaila, « Il faut repenser la discipline scolaire », in Cameroon tribune n°12580 du 14 avril 2022.
1. Indications pour le résumé
Thème : Les causes de la violence en milieu scolaire.
Thèse : Les scènes d’incivisme et de violence en milieu scolaire sont tributaires de l’influence de l’environnement social dégradé sur les acteurs de l’éducation.
Structure du texte : Le texte est constitué de 4 paragraphes dont les idées essentielles sont les suivantes :
Paragraphe 1 : La recrudescence des scènes de violence dans les établissements scolaire est le fait d’abord des élèves qui adoptent des attitudes malveillantes, mais aussi des enseignants qui perpètrent parfois des actes immoraux ou des sanctions inhumaines.
Paragraphe 2 : Cette violence peut se concevoir comme une extériorisation par les acteurs du système éducatifs des spoliations dont eux-mêmes sont victimes dans leur environnement social. Ils veulent par la violence soit se protéger soit répondre aux agressions d’un cadre de vie délétère.
Paragraphe 3 : Par ailleurs, dans les villes, les établissements scolaires côtoient de très près les milieux de luxure. Ceux-ci ont un effet engrenant sur les apprenants. En conséquence, la morale dégringole, le respect des règles disparait et la délinquance s’installe.
Paragraphe 4 : Il est nécessaire de mettre en place une synergie entre l’école et la famille pour espérer remédier à cette situation ; bien que la famille, elle-même, premier facteur de l’éducation de l’enfant, soit aujourd’hui en crise.
2. Discussion :
Grégoire Djarmaila écrit : « La socialisation de l’enfant incombe d’abord à la famille ». Pensez-vous que la famille joue un rôle déterminant dans la formation d’un individu ?
Vous illustrerez votre propos à l’aide d’arguments et d’exemples tirés de votre observation de la vie quotidienne.
Thème : La socialisation de l’enfant.
Thèse : Les bases de la socialisation de l’enfant s’acquiert dans le cadre familial.
Problématique : L’éducation familiale est-elle l’unique facteur de socialisation de l’enfant ?
Type de plan : Le sujet incline à adopter un plan dialectique.
Plan possible :
Première partie : L’éducation familiale est un facteur primordiale de la socialisation des enfants.
1. Les normes sociales de base s’acquièrent dans le cadre familial.
La politesse, le respect des ainés, sont des fondamentaux de la vie en société que l’on doit apprendre à l’enfant dès le bas âge. Dire « S’il te plaît », « merci », …
2. Les tâches de l’enfant l’aident à développer des savoir-être et des savoir-vivre. Le sens de la responsabilité, le sens du partage, la tolérance et la bienséance s’apprennent au travers des travaux domestiques, des jeux et des conversations de l’enfant.
Transition : En plus du cadre familial, n’y a-t-il pas d’autre facteur de socialisation de l’enfant ?
Deuxième partie : Les autres facteurs de socialisation de l’enfant.
1. L’éducation scolaire.
À l’école, l’enfant acquiert des connaissances et des compétences qui vont favoriser son intégration sociale et professionnelle.
2. Le groupe des pairs (Amis).
Dans le groupe des pairs, l’enfant agit comme une éponge et capte le comportement des autres. Il fera des efforts pour être accepté par les ses amis.
3. Les milieux socio-professionnel.
Le milieu socioprofessionnel est encore appelé l’école de la vie. Là aussi, l’enfant doit intégrer et respecter les codes de conduite propres à une profession.
Synthèse :
La sociabilisation de l’enfant dépend donc à la fois de la famille et de facteurs extérieurs. Une synergie est nécessaire entre ces différents milieux pour une intégration sociale réussie.
Correction proposée par DJAMEN Georges-William _ PLEG LYBIYOM 3