N.B. : Le candidat traitera, au choix, l’un des trois sujets suivants.
Sujet 1:
La diversité culturelle est-elle source de conflits entre les hommes?
Sujet 2:
Quelles réflexions vous suggère cette pensée de Malebranche :
« Les philosophes sont obligés à la religion, car il n’y a qu’elle qui puisse les tirer de l’embarras où ils se trouvent»?
Sujet 3 : Dégager l’intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
« Amener au jour une authentique philosophie africaine signifierait à coup sûr que nos ancêtres ont philosophé, sans pour autant nous dispenser, nous, de philosopher à notre tour.
Déterrer une philosophie, ce n'est pas associe philosopher. L’occident peut se vanter d’une brillante tradition philosophique. Mais L’occident qui a reconnu l’existence de cette tradition et qui en a même saisi le contenu n’a pas encore commence à philosopher. La philosophie ne commence qu’avec la décision de soumettre l’héritage culturel et philosophique à une critique sans complaisance. Pour le philosophe aucune donnée, aucune idée si vénérable soit-elle, n’est recevable avant qu’elle ne soit passée au crible de la pensée critique. En fait la philosophie est essentiellement sacrilège en ceci qu’elle se veut l’instance normative suprême ayant seul le droit de fixer ce qui doit ou non être tenu pour sacré, et de ce fait abolit le sacré pour autant qu’il veut s’imposer à l’homme du dehors. C’est pourquoi tous les grands philosophes commencent par invalider ce qui était considéré jusqu'à eux comme absolu. »
Marcien Towa, Essai sur la problématique philosophique dans l’Afrique actuelle, Yaoundé, Éditions Clé, pp. 28-29.