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Philosophie
Cours
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Le texte aborde la question de la philosophie africaine en réaction à la domination de l'Occident sur le continent. Il critique l'idée de l'occidentalité exclusive de la philosophie, cherchant à établir une philosophie authentiquement africaine distincte de la pensée européenne.

Des auteurs tentent de démontrer l'existence d'une philosophie africaine en élargissant la définition de la philosophie pour y inclure les modes de pensée africains. Ils opposent la vision occidentale, axée sur la conquête du monde, à celle africaine, en harmonie avec la nature. Cependant, cette quête d'une philosophie distincte se révèle problématique, altérant la réalité pour correspondre à des idées actuelles, négligeant la rigueur scientifique et évitant le débat critique. Les tentatives d'établir une philosophie africaine originale restent limitées et s'apparentent davantage à une manipulation des concepts qu'à une exploration authentique de la pensée. En fin de compte, le texte souligne que la véritable philosophie commence par remettre en question tout héritage culturel et philosophique, et non par une simple réclamation d'une identité philosophique préexistante.
Ce texte aborde la question de la domination occidentale sur l'Afrique et la réaction des intellectuels africains face à cette situation. Il critique la tendance des penseurs occidentaux à considérer l'Occident comme le seul détenteur légitime de la philosophie, ce qui légitime selon eux l'impérialisme culturel et politique. Il explore les différentes phases de la réaction africaine à cette domination, depuis l'éblouissement initial pour l'Occident jusqu'à la prise de conscience de l'exclusion et la nécessité de retrouver une identité et des valeurs propres, incarnées dans la négritude.
Le texte examine également la quête d'une "philosophie africaine" originale, différenciée de la philosophie européenne, à travers des travaux tels que ceux de Tempels, Kagame et d'autres auteurs africains. Ces penseurs cherchent à élargir la définition de la philosophie pour y inclure les modes de pensée spécifiques à l'Afrique, mais cette tentative est critiquée pour sa méthode et ses résultats.
Il met en lumière les limites de cette approche en soulignant que la tentative de démontrer l'existence d'une philosophie africaine originale est plus une volonté préalable qu'une véritable conclusion. Les conclusions obtenues semblent davantage relever de la modification des termes et de la terminologie plutôt que d'un réel rapprochement entre les modes de pensée africains et européens.
L'auteur souligne également les limites de l'approche "ethno-philosophique" adoptée par certains chercheurs, laquelle mélange des descriptions objectives d'éléments culturels avec des assertions métaphysiques sans argumentation rationnelle, éludant ainsi le débat philosophique.

En fin de compte, le texte invite à une critique rigoureuse et objective des traditions philosophiques et culturelles, soulignant que la vraie philosophie commence par remettre en question les héritages culturels et philosophiques pour les soumettre à une analyse critique, tout en évitant la tendance à la dogmatisation qui fige les idées et empêche leur développement.