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Troisième
Géographie
Cours
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Exemple de situation : enclavement
Exemple d’action : participer aux travaux communautaires d’aménagement
Justification : cette leçon permettra à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de promouvoir la protection des infrastructures de communication dans sa localité
Objectifs :
• Savoir : transport, voie terrestre, NTIC, transport fluvial, Camair-Co, Camrail, ADC, etc.
• Savoir-faire : localiser, identifier, mettre en relation, comparer, sensibiliser, inventorier, cartographier, etc.
• Savoir-être : sens de l’observation, curiosité, l’écoute, esprit d’entrepreneuriat, sens de la prévision, persévérance, etc.

Parmi les secteurs influents de l’économie camerounaise figure en bonne place celui des transports. En effet, les infrastructures de transport notamment les routes, les aéroports, les ports et le chemin de fer constituent le socle où doivent se bâtir le développement et la compétitivité de l’économie.
Elles permettent de réduire les coûts de production et de transaction, facilitent l’activité, accroissent le volume de production et impulsent le progrès social.

I- Les transports terrestres.

Le Cameroun compte 2 modes de transports terrestres : la route et le rail.

I.1- Le réseau routier

Selon la Direction des Etudes, des Normes et de la Planification (DENP) du Ministère des Travaux Publics, le réseau routier camerounais est reparti ainsi qu’il suit:
• Routes nationales 4570 km
• Routes régionales 5.695 km
• Routes communales 7.861 km,
• Autoroutes 75,5 km
reseau routier camerounaisLes routes camerounaises sont classées en plusieurs catégories à savoir les :
• Routes Nationales;
• Routes régionales;
• Routes communales;
• Autoroutes
Bien que modeste, Le réseau routier du Cameroun contribue au désenclavement des pays limitrophes sans littoral, principalement le Tchad et la République Centrafricaine.

I.2- Le transport ferroviaire.

camrailLe pays dispose d’une ligne de chemin de fer vieille d’au moins 40 ans. Il est en 2009 long de 1245 km dont 1016 km de voies principales dont Douala-Yaoundé, Yaoundé-Ngaoundéré et Douala-Kumba. Depuis la privatisation de la REGIFERCAM devenu en 1999, le trafic ferroviaire s’est considérablement amélioré. Le réseau ferroviaire camerounais est subdivisé en deux principales lignes :
• La ligne du centre : Douala-Yaoundé-Ngaoundéré désenclave le Nord du pays et certains pays voisins. Grâce au soutien financier des partenaires internationaux du Cameroun, cette ligne sera reliée à la République tchadienne.
• La ligne de l’Ouest : c’est l’ancienne ligne du Nord, reliant Douala à Nkongsamba avec une bretelle vers Kumba.

II- Infrastructures portuaires, aéroportuaires et télécommunications.

II.1- Infrastructures portuaires et aéroportuaires.

Le transport aérien est important car notre pays est au centre de l'Afrique. Il est assuré par la Cameroon Airline Cooporation (CAMAIRCO). Cette compagnie dispose de trois aéroports internationaux (Douala, Yaoundé, Garoua) et les aéroports de classe B qui sont Gaoundéré, Maroua Salac, Bali et les aéroports de classe C (Koutaba, Kribi, Bafoussam, Dschang)... On trouve aussi des pistes d'atterrissage. Le Cameroun dispose d'une agence de sécurité aérienne ASECNA.
Une cinquantaine d’accords aériens ont été délivrés par la CCAA (Cameroon Civil Aviation Authority) à plusieurs compagnies qui font dans le transport des personnes et des marchandises.
La navigation fluviale est importante au Cameroun mais les cours d'eau ne sont navigables que par tronçons à cause des chutes et des rapides. Le principal port
fluvial au Cameroun est à Garoua navigable qu'en saison de pluie. Les autres ports (Douala, Bonabéri, Kribi, Tiko, Limbé) sont maritimes. Douala grand port du
Cameroun effectue la presque totalité du Commerce par voie maritime. Il a une annexe à Bonabéri. La navigation maritime permet l'ouverture du Cameroun au monde. Notre pays possède une compagnie de navigation maritime: Cameroon Shipping Line (Camship) créée en 1974.

II.2- Communication et télécommunications

Des efforts considérables ont été faits en matière de communication et de télécommunications. L’arrivée d’internet et du téléphone mobile a révolutionné le secteur des télécommunications au Cameroun. L’arrivée en 1999 d’Internet et du téléphone mobile a révolutionné le secteur des télécommunications. Les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ont complètement investi les mœurs, et développé de nouveaux secteurs d’activités : cybercafés, Call Box cartes de recharge et d’appel sur internet, etc.

III- Problèmes et perspectives

Le mauvais état des routes nationales s’explique par des facteurs ci – après : surcharge, corruption, cadre institutionnel, gestion irrationnelle et approximative du réseau, et défaut d’entretien. Le transport aérien quant à lui est confronté à la concurrence des flottes aériennes des pays développés ainsi qu’au vieillissement des aéronefs. De plus, le manque de transparence des autorités en charge de l’aéronautique, le retard criard dans l’amélioration des infrastructures aéroportuaires ainsi que la qualité de service constituent les principaux maux de ce secteur de transport. Le transport ferroviaire est aussi confronté aux mêmes problèmes que le transport routier car le chemin de fer camerounais est peu développé et date pratiquement d’avant l’indépendance d’où les nombreux déraillements observés comme celui d’Edéa de 2017 qui a causé de nombreuses pertes en vie humaine.
Pour pallier à ces différents problèmes, le ministère des transports a entrepris la modernisation des différents moyens de transport grâce à l’appui financier de ses partenaires internationaux comme l’U.E, le Japon et la Chine mais surtout à travers tout un système de sanction à l’encontre des usagers qui ne respectent pas la règlementation en vigueur.
Loin d’être un mythe, l’entretien et la réhabilitation des infrastructures de transport du pays est un défi à relever. Les solutions proposées apporteraient sans nul doute un coup de pouce à ce secteur assez mal en point et devenu un réel frein au développement du Cameroun.