Le texte ci-après comporte certaines fautes. Corrigez-les en rayant d’un seul trait le mot erroné et en écrivant le mot juste au-dessus du mot faux.
Ana se demandait avec désespoir ce qu’elle avait fait à Dieu pour mériter la cour de ce gnome adipeux qui trottinait toujours loin derrière sa parole abdominale. Son père l’avait amené pour qu’el1e retire sa carte d’identité. Le bonhomme qui s’en occupait les avait froidement reçu. Il était de ceux dont le travail consiste à dire à tout le monde de repasser. Ana lui avait annoncé qu’elle ne se sentait point une vocation de blanchisseuse. Elle fonça chez le ngomna lui-même lui annoncer ce qui se trammait dans son administration. celui-ci sursautat en la voyant, déglutit à une vitesse électronique puis aboya un ordre. Trois minutes plus tard, les vieilles jambes de Tchakarias étaient soulagées. Elles n’allaient plus avoir à subir l’impitoyable tort ure d’une route à arpenter deux fois par jours en vain. Seulement, depuis se jour-là, le ngomna hantait leur maison. Comme un vieux fantôme irrité par les nouveaux locaterres de sa demeure
Une malédiction. Il était indécolable. Ana avait beau s’absenter, disparaitre, il était toujours la, tout en ventre et en crissements secs, lesquels lui tenaient lieux de ricanement.
Sévérin Cécile Abéga, Les Bimanes, « Le fardeau », pp 13-14, Afrique en poche.