Vous êtes ici : AccueilEXAMENSCorrection épreuve de langue française au probatoire A et ABI 2022

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Probatoire
Langue française
A
2022
Correction
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I. Communication / 5 pts.

1. a. Dans les deux premières lignes du texte, le narrateur raconte sa propre histoire comme l’attestent les marques de la 1ère personne suivantes : 1,5 pt
• les pronoms personnels compléments « me », 01 occurrence, « m’», 02 occurrences,
• le pronom personnel sujet « nous », 01 occurrence.
b. Le passage du singulier au pluriel se justifie par le fait que le narrateur parle d’abord de lui-même, puis, il inclut les gendarmes qui assurent sa garde. 1 pt
2. a. Dans le deuxième paragraphe, le narrateur continue de raconter ses propres aventures, de son propre point de vue, en insérant ses propres commentaires, les réflexions que lui inspirent les autres protagonistes de la scène. D’où l’emploi des marques de la première personne dont les pronoms personnels pour se référer à lui-même : « me », « m’ », « moi » ; « je », « j’». Une telle alternance nous permet d’identifier la focalisation interne. 1,5 pt
b. Cette focalisation permet au narrateur de raconter sa propre histoire. Elle revêt de ce fait une valeur subjective. 1 pt

II. Morphosyntaxe / 5 pts.

1. a. Dans l’extrait « J’étais devant une banquette de tramway et tous ces voyageurs anonymes épiaient le nouvel arrivant pour en apercevoir les ridicules. » nous pouvons identifier deux mots de liaison : « et », conjonction de coordination ; « pour », préposition. 1,5 pt
b. Ces mots de liaison ont les valeurs suivantes : « et » a une valeur additive tandis que « pour » exprime le but. 1 pt
2. a. Dans cet extrait, on peut relever trois phrases déclaratives : 1,5 pt
• Après un bon bout de temps, une petite sonnerie a sonné dans la pièce.
• Ils m’ont alors ôté les menottes.
• Ils ont ouvert la porte et m’ont fait entrer dans le box des accusés.
b. L’emploi de ces phrases déclaratives se justifie par le fait que le locuteur raconte avec assurance les étapes de son arrestation, les évènements qui se sont effectivement déroulés. 1 pt

III. Sémantique / Lexicologie / 5 pts.

1. a. Dans le 2ème paragraphe du texte, le champ lexical de la justice est constitué par les mots et expressions : « menottes », « box des accusés », « gendarmes », « jurés », « crime ». 2 pts
b. L’emploi de ce vocabulaire se justifie par le fait que le narrateur, accusé d’avoir commis un crime, doit comparaître devant la barre. 0,5 pt
2) a. Le mot “étouffant” veut dire “accablant”, “pesant”, “écrasant”, “épuisant”, “exténuant” ; tandis que les expressions « pleine à craquer » « vitres closes » signifient respectivement que la salle était bondée, remplie de monde et que les ouvertures étaient fermées. 1,5 pt
b. L’emploi de ce mot et de ces expressions met en évidence la chaleur qui, jointe au grand nombre de personnes et à l’enfermement, produit une atmosphère suffocante, où il est difficile de respirer. 1 pt

IV. Stylistique/ Rhétorique des textes / 5 pts.

1. a. - Dans le 1er paragraphe, on voit un personnage aux prises avec les forces de l’ordre. Il arrive en effet dans une voiture cellulaire et il est encadré par les gendarmes. De ce fait, on peut identifier dans le texte une tonalité pathétique parce que l’homme endure une souffrance qui peut susciter la pitié. 1,5 pt
• Le narrateur, face aux évènements pourtant dramatiques qu’il vit, affiche un détachement hors du commun. Il répond même au gendarme qu’il n’a pas le trac. Par ailleurs la description détaillée qu’il fait de tout ce qui l’entoure est l’expression de sa sérénité dans une situation qui aurait logiquement dû l’angoisser. Le texte a de ce fait une tonalité absurde.
b. L’emploi de la tonalité pathétique met en évidence la volonté de l’auteur de susciter la compassion pour le personnage accusé. La tonalité absurde pour sa part pousse le lecteur à réfléchir sur l’attitude de ce personnage. 1 pt
2. a. - Dans l’énoncé « J’ai reçu une rangée de visages devant moi. » on peut identifier une allégorie étant donné que le locuteur utilise une expression concrète « reçu », pour exprimer une réalité abstraite « perçu, vu ». 1,5 pt
• Dans cette phrase, l’expression « une rangée de visages » tend à exagérer le nombre de visages. Il s’agit d’une hyperbole.
• On pourrait trouver une métaphore dans l’expression « une rangée de visage » étant donné que le locuteur perçoit les nombreux visages comme une rangée.
b. L’emploi de cette figure de style met en évidence la confusion mentale qui est celle du locuteur dans la situation qu’il vit. 1 pt