Évaluation des ressources. / 24 Points
Exercice 1 : Vérification des savoirs 8 Points
1. Définir :
• La radioactivité: c'est la décomposition (désintégration) spontanée de certains noyaux atomiques instables, suivie d'émissions de particules et d’un rayonnement.
• Fréquence seuil photoélectrique : c'est la valeur minimale de la fréquence que doit avoir une vibration lumineuse pour extraire un électron du matériau dont le travail d’extraction est W0.
• Satellite géostationnaire : c’est un satellite apparemment immobile pour un observateur situé sur le plan équatorial.
2. gh=R2go(RT+h)2
3. Un signal est dit transversal lorsque la direction de déplacement de la perturbation est perpendiculaire à la direction de propagation du signal. 1 pt
4. Lois de décroissance radio active : le nombre de noyaux radioactifs d’un échantillon diminue exponentiellement en fonction du temps. 1 pt
5. Deux applications de la radioactivité. 1 pt
• Datation au carbone 14
• Le traitement des cancers par radiothérapie,
• Scintigraphie
6. Un mobile ponctuel M se déplace sur un axe x′ox d’origine O. la loi horaire de son mouvement est : x=2×10−2cos(40πt−π6)
6.1 Nature du mouvement : mouvement de translation rectiligne sinusoïdale. 1 pt
6.2 Donner la signification de chacun des termes suivants : 1 pt
2×10−2 :amplitude ou élongation maximale
40π pulsation
−π6 Phase initiale
40πt−π6 Phase à l’instant t quelconque
EXERCICE 2 : Application directe des savoirs et des savoir-faire (8 points)
1. Le condensateur
Aux borne d’un condensateur plan de capacité C=100nF on mesure une tension UC=30mV
1.1 Calculons l’énergie emmagasinée par le condensateur
W=12CU2
AN : W=45×10−12J
1.2 Déterminons la charge du condensateur
Q=UC=3×10−9C
1.3 A l’aide de l’analyse dimensionnelle donner l’unité de la capacité
C=QU⇒[C]=[Q][U]
[Q]=IT
U=PI alors [U]=[P][I]−1
[U]=[P][I]−1= L2MT−3I−1
P=Fdt
[F]=ML2T−2
[C]=L−2M−1T4I2
L’unité de la capacité est donc m−2kg−1s4A2 ?? s4A2m−2kg−1
2. Radio activité :
Le polonium 21084Po est radioactif α et de période T = 138 jours.
2.1 L’équation de sa désintégration est
21084Po→42He+AZY
• Conservation du nombre de masse 210 =4+A ⟹ A= 210 –4= 216
• Conservation du nombre de charge 84=2+Z ⟹ Z= 84 –2= 82
D’où 21084Po→42He+21682Y , ???? ? ?? ????? ????
2.2 A la date t=0, on dispose d’un échantillon pur de polonium 210 de masse m0=10 mg.
2.2.1 Déterminons le nombre N0 d’atomes de Polonium présents dans cet échantillon.
{M→ℵm0→N0⇒ N0=ℵm0M =2,86×1019 atomes
2.2.2 Son activité A0 à l’instant initial (t=0).
A0=λN0=ln2TN0 =1,67×10−26Bq
2.3 Masse m de Polonium subsiste-t-il dans l’échantillon à la date t = 30 jours m=m0e−λt= 10e−ln2138×30=8,6mg
3. Le pendule simple 3 Points
Un pendule simple est constitué d’un fil inextensible de masse négligeable et de longueur ℓ=25 cm et d’une boule quasi-ponctuelle (B) de masse m = 50 g. Initialement vertical, on écarte le pendule de 8o et on l’abandonne sans vitesse initiale. Les frottements sont négligeables. On repère la position du pendule par son abscisse angulaire θ par rapport à la verticale.
3.1 En appliquant le théorème du centre d’inertie à (B), établissons l’équation différentielle régissant le mouvement du pendule.• Système étudie : solide B
• Force appliqué →P et →T
• Référentiel d’étude : Terrestre supposé galiléen
• Théorème du centre d’inertie : →P+→T=m→aG
En projetant suivant l’axe tangentiel du repère de Fresnel on a :
−mgsinθ=mdVdt =md(l˙θ)dt=ml¨θ
¨θ+glsinθ=0
θ≺10o⇒sinθ≈θ
D’où équation ¨θ+glθ=0 le mouvement est rectiligne sinusoïdal
3.2 On prend pour origine des dates l’instant où le pendule est abandonné à lui-même.
L’amplitude est θ=8o=2π45rad rad
phase initiale : θ(t)=θmcos(ωt+φ) ?? à ?=0
θ(0)=θm
θ(0)=θm⇒ cos(φ)=1 d’ou φ=0
Loi horaire du mouvement du pendule. θ(t)=2π45cos(√glt) =2π45cos(2√10t)
3.3 Instant t1 ou le pendule passe pour la première fois par sa position d’équilibre t1=14T=0,25s
˙θ(0,25)=−4π45√10 sin(2√10×0,25)=−0,024
v1=0,024m/s
Exercice 3 : Utilisation des savoirs (8 points)
1. La lumière 2 Points
Une source monochromatique F éclaire deux fentes fines F1 et F2, parallèles, distantes l’une de l’autre de 3mm . La source est sur la perpendiculaire au plan F1F2 et est équidistante de F1 et F2. On observe des interférences sur un écran E placé à D=3 m du plan de F1F2. La distance entre la 6e frange brillante située avant la frange centrale, et la 6e frange brillante située après la frange centrale est L =7,2mm.
1.1 La longueur d’onde de la radiation émise par F
L=12i=12λDa⇒ λ=La12D=0,6μm
1.2 On utilise maintenant une source lumineuse émettant simultanément deux radiations de longueur λ=0,55μm et λ0=0,44μm. Déterminons la distance ou se produit la 1 ère coïncidence entre les deux systèmes de franges
Distance l par rapport à la frange centrale où se produit la première coïncidence l=Ki=K′i′ avec i=λDa et i′=λ′Da
Alors KK′=i′i=λ′λ=4455 soient {K′=55K=44
l=55i=44i′ =0,024m
2. Mouvement d’un cascadeur 4 Points
2.1 La courbe de la figure 2 est une droite affine donc il existe k∈R tel que a=k=dvdt=cte
Ainsi l’accélération est constante, a étant la pente de la a=5010=5 m/s
2.2 Déterminons la distance parcourue par le motard lorsque celui-ci a atteint une vitesse de 160 km/h.
A partir du graphe 2 on détermine la durée : v=160km/h= 44,44m/s⇒t=9s
A partir du graphe 3 on détermine la distance à t=9s, d=200m
2.3 Sur le tronçon BC le mouvement du motard est rectiligne uniforme, car la vitesse est constante
2.4 Équation horaire : x(t)=vBt+xB ⇒x(t)=44,44t
2.5 Temps mis pour parcourir la distance BC. t=BCvB=7,8644,44=0,18s
2.6 Le motard quitte le tremplin en C avec une vitesse vC=160km/h pour atterrir au point D. L’origine des dates est choisie
à l’instant où le système quitte le point C.
2.6.1 Équations horaires du mouvement du motard dans le repère (O,i,j,k). 0.75 pt
Système étudié : le motard
Force appliqué le Poids
Référentiel d’étude : Terrestre supposé galiléen
TCI : →P=m→aG et en projetant cette relation suivant les différents axes,
→OM|x=(Vocosα)ty=−0,5gt2+Vosinα.t
Avec Vo=VC
2.6.2 Montrons que l’équation de la trajectoire est : y=−3,31×10−3x2+0,51x
A partir de l’équation horaire précédente, on a t=xVocosα et en placant t dans la deuxième expression, on
y(x)=−g2V20cosα2 +xtanα
Ainsi y=−3,31×10−3x2+0,51x
2.6.4 Déterminons la distance CD , y(x)==0 soit −3,31×10−3x2+0,51x=0 ainsi x=154,51 m
3. Les circuits RLC 2 Points
Un générateur entretient entre ses bornes une tension alternative de fréquence 50 Hz et de valeur efficace 24 V. On monte en série entre ses bornes une bobine de résistance R = 80 Ω et un ampèremètre. L’ampèremètre indique I 1 = 100 mA.
3.1 l’impédance de la bobine
Z=UI1=240,1=240Ω
3.2 L’inductance de la bobine
Z=√R2+(Lω)2⇒ L=1ω√Z2−R2=0,721H
3.3 On monte maintenant entre ses bornes, toujours en série, un condensateur et le même ampèremètre. L’ampèremètre indique alors un I2=80mA.
3.1 Capacité du condensateur
UC=I2Cω=10μF
3.2 Différence de phase entre la tension et le courant
tanφ=Lω−1CωR =−1,151⇒φ=−49o
Évaluation des compétences 16 Points
1. Protocole expérimentale
• La cellule photoélectrique est éclairée par la source de laser monochromatique de fréquence variable ;
• Le générateur de tension variable E permet de contrôler le mouvement les électrons (extraits de la cathode C par la source de laser monochromatique) entre la cathode C et l’anode A ;
• Le micro-ampèremètre permet de détecter le passage d’un courant entre la cathode et l’anode (i.e. le nombre d’électrons qui arrivent à l’anode par unité de temps) ;
• Le voltmètre monté aux bornes de la cellule mesure à chaque fois la tension du seuil photoélectrique (UAC=−U0 avec U0, le potentiel d’arrêt) de la cellule. Les résultats sont consignés dans un tableau.
Le schéma du dispositif expérimental est le suivant : 2. Il est question ici d’utiliser les données expérimentales pour identifier le métal à utiliser durant l’expérience de chimie. Pour cela nous devons
• Tracer le graphe U0=f(v)
• Identifier la fréquence seuil à partir du graphe
• Déterminer l’élément correspondant dans le tableau
• Conclure
• Tracer du graphe
Echelle : 1 cm pour 0,1 V ; 1 cm pour 1×1014HzUAC=−U0, ainsi, certains électrons émis par la cathode avec une vitesse maximale, arrivent à l’anode avec une vitesse nulle. La conservation de l’énergie du rayonnement E=E0+ECmax avec E est l’énergie du rayonnement incident ; {E_0}, l’énergie du seuil photoélectrique et {E_{C\max }} = e{U_0}) conduit à : {U_0} = \frac{h}{e}\left( {v - {v_0}} \right)
Pour {U_0} = 0, on a : {v = {v_0}}
On obtient alors à partir de la courbe de Millikan {U_0} = f(v) ci-dessus la valeur de la fréquence seuil {{v_0} = 5,38 \times {{10}^{14}}Hz}
Conclusion : D’après le tableau des métaux et de leur fréquence seuil photoélectrique ( ?? ) nous pouvons déduire que le métal à utiliser durant l’expérience de chimie est le potassium.