Exercice I (série C uniquement) / 5 points
1.a) Montrons en utilisant l’identité de Bézout que a et b sont premiers entre eux
Déterminons deux entiers u et v tels que au+ bv= 1
On peut écrire
5a+ (−14)b = 5(14p +3)+ (−14) (5p+1) =70p +15 −70p −14 =1
A et b sont donc premiers entre eux 1pt
1.b) Déduisons-en que 87 et 31 sont premiers entre eux
87=14x6+3 et 31=5x6+1
87 et 31 sont ainsi premiers entre eux d’après la question 1.a 0,75pt
1.c) Cherchons tous les couples (uo;vo) d’entiers tels que 87uo +31vo =2
Sachant que 5x87+31x(-14)=1, on a 87x10+31(-28)=2x1=2
Prendre uo=10 et vo=−28
2. Cherchons tous les couples (x ;y) d’entiers tels que (E) 87x+ 31y=2
Soit (x ;y) un couple d’entiers solution de (E), On a 87x +31y =2
On sait aussi que 87x10+31x(-28)=2x1=2, En multipliant les membres de la deuxième égalité par (-1), puis en additionnant les membres de l’égalité obtenue et de ceux de (E), on obtient 87(x-10)+31(y+28)=0. D’où 87(x-10)=-31(y+28).
87 divise -31(y+28) et est premier avec 31. D’après le théorème de GAUSS, 87 divise y+28 ; y=87k-28 et donc x=-31k+10 où k est entier. On peut vérifier qu’inversement, pour tout entier k, le couple (-31k+10 ; 87k-28) est solution de (E). Les solutions de (E) sont donc tous les couples couple (-31k+10 ; 87k-28) où k est un entier arbitraire. 0,75pts
3. Déterminons les points de (D) vérifiant les conditions du texte
Oit (x ;y) un couple de coordonnées d’un point quelconque de (D). (x ;y) est une solution de (E). Il existe ainsi un entier k tel que x= −31k+10 et y= 87k−28
De 0≤x ≤100, on a 0≤ −31x+10 ≤100 et donc −9031≤ x≤1031
k∈{−1; −1;0}
k | -2 | -1 | 0 |
x | 72 | 41 | 10 |
y | 202 | 115 | 28 |
Les points de (D) vérifient les solutions du texte ont pour coordonnées (10 ;28), (41 ;115), (72 ;202) 1,25 pt
Exercice I (Série E uniquement) / 5points
1.a ) Montrons que N= 4n−10.
Il y a 5-n réponses non correctes ou non données
N=2×n +(−2)× (5−n)= 4n−10 1 pt
1.b) Déduisons –en l’ensemble des notes possibles qu’un candidat peut avoir à ce test
N peut prendre les valeurs 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; ou 5 et donc N peut quant à lui prendre les valeurs correspondantes : -10 ; -6 ; -2 ; 2 ; 6 ou 10 1 pt
2.a ) Déterminons les notes possibles de candidat Eya.
On peut avoir les éventualités suivantes pour les trois derniers questions :
- Trois réponses justes exactes ;
- Deux réponses justes exactes ;
- Une réponse juste ;
- Aucune réponse juste
Soit N=10 ou N=6 ou N=2 ou N=-2 1pt
2.b) Calculons les probabilités de A et B
i) p(A) =p(N=6) +p(N =10) = C23(13)2 (23)+ C33(13)3 =727 1pt
ii) p(B)= C45(12)4 (12)+ C55(12)5 =316 1pt
Exercice II / 5 points
1. Calculons les coordonnées de →AM∧→BM
→AM∧→BM =[(x−2)→i +y→j+ (z−1)→k] ∧[(x−3)→i +(y+2)→j +z→k]
→AM∧→BM= [(y−2z+2)→i+ (−x−z +3)→j+ (2x+y −4)→k]
Les coordonnées du vecteur →AM∧→BM sont
[(y−2z +2); (−x− z+3); (2x+y −4)] dans la base (→i;→j;→k) 1 pt
2. Résolvons le système
{−x+y−2z=−4−x−y−z=−112x+y−z=8
Ce système a le même triplet solution que les systèmes
{−x+y−2z=−42y−z=73y−5z=0 et
{−x+y−2z=−42y−z=7−7z=−21
Ce qui donne x=3 ; y=5 et z=3 1 pt
3. Montrons qu’il existe un unique point N dont on déterminera les coordonnes et qui vérifie →AN∧ →BN= →CN
Les coordonnées (x ;y ;z) du possible point N sont solution du système
{y−2z+2=x−2−x−z+3=y−82x+y−4=z+4 ⇒ {−x+y−2z=−4−x−y−z=−112x+y−z=8
qui est exactement le système proposé à la question 2. Or ce système admet pour unique triplet solution, le triplet (3,5,3)
N existe , est unique et a pour coordonnées (3,5,2) dans le repère orthonormé direct (O;→i;→j;→k) 1pt
4.a) Montrons que le volume v du tétraèdre ABCN est 12CN2
On sait que →AN∧→BN =→CN. Le vecteur →CN est donc orthogonal aux vecteurs →CN et →NB
En considérant le plan (ANB), (CN) est orthogonal au plan (ANB) et par suite, CN est la distance du point C au plan (ANB)
Par conséquent,
v=13×12× ‖→NA∧→NB‖× CN=16CN2 1pt
En effet,
v=16× ‖→NA∧→NB.→CN‖ =16 |→CN.→NC| =16CN2.
4.b) Calcule de l’aire ABC
Aire(ABC) =12 ‖→AB∧→AC‖ =12 |18→i+5→j+8→k| =12√413 0,5pt
4.c) Déduisons –en la distance du point N au plan (ABC)
En notant d cette distance, on a
v=13 Aire(ABC)×d ⇒d= 3vAire(ABC) =√4137 0,5pt
Problème /10 points
Partie A :
1.a Résoudre dans C l’équation (E) z2− 3z+4 =0
Le discriminant de cette équation est Δ=(i√7) et ses solutions
3−i√72 et 3+i√72 0,75pt
1.b Déterminons les module de chaque racine de cette équation
|3−i√72| = |3+i√72| =2 0,5pt
2.a ) Démontrons que z est une racine de E
Comme 0=bar{(A,4) ; (B,-3) ; (C,1)}, on a
4×1−3×z+1×z24−3+1 =0
Donc 4−3z +z2=0, par conséquent, z est solution de (E) 0,5pt
2.b) Déduisons les coordonnées de B et de C
Puisque z est solution de (E) et Im(z)≻0, z= 3+i√72, alors z2= 1+3i√72
Donc B a pour coordonnées (32,√72) et C a pour coordonnées (12,3√72) 0,5 pt
3.a) Précisons suivant les valeurs de k l’ensemble (Γ) des points M du plan tels que 4MA2− 3MB2+ MC2=k
Soit M un point du plan
M∈(Γ) ⇔4MA2 −3MB2 +MC2 =k
⇔2OM2 +4OA2 −3OB2 +OC2 =k
OA=1, OB=2, OC=4 et 4OA2− 3OB2+ OC2=8
Donc M∈(Γ) ⇔ OM2= k−82
• Si k≺8 alors (Γ)=ϕ
• Si k=8, alors (Γ)={0}
• Si k≻8 alors (Γ) est le cercle de centre O et de rayon √k−82 1pt
3.b) k=89, Donnons alors une equation catesiene de (Γ), puis tracons (Γ) :
Puisque 89≻8, (Γ) est cerce de centre O et de rayon 9√2.
Une équation cartésienne de (Γ) est donc x2+y2 =812 0,75pt
Partie B
1.a) Dressons le tableau de variation de g :
g est définie sur R :
limx→−∞g(x) =+∞
limx→+∞ g(x)=1
g est derivable sur R et pour x∈R,
g′(x) =2e−2x (2x−2)
g′(x) s’annule en 1, est négative sur ]−∞;1[ et positive sur ]1;+∞[
g(1)= 1−e−2
Le tableau de variation est donc le suivant1.b) Déduisons le signe de g(x) suivant les valeurs de x
g(1)= 1−e−2 est le minimum de g sur R, par suite, pour tout réel x, g(x)≥ g(1)≻0 0,25pt
2.a) Calculons les limites de f en −∞ et +∞ en puis la dérivée de f
limx→−∞ f(x)=−∞
limx→+∞ f(x)=+∞
Pour tout réel x, f′(x)= g(x) 0,75 pt
2.b) Dressons le tableau de variation de f
Puis que f′(x)= g(x) pour tout x, f est strictement croissante sur R
Le tableau de variation de f est donc le suivant 0,5pt3.a Calcule de f(ln2)
f(ln2) =0 0,25pt
3.b ) Déduisons que (D) d’équation
y=x −54ln2
limx→−∞ (f(x)− (x−54ln2) =limx→−∞xe−2x =−∞ 0,25 pt
limx→+∞(f(x) −(x−54ln2) =limx→+∞xe−2x =0 0,25 pt
Donc la droite (D) est une asymptote oblique à la courbe (Cf) en +∞
• Etude des positions relations de la courbe (Cf) par rapport à la droite (D)
Soit le réel x, f(x)−(x −54ln2)= xe−2x, l’expression xe−2x a le signe de x
Donc la courbe (Cf) coupe la droite (D) au point d’abscisses 0 ; est en dessous de (D) dans le demi-plan (x≺0 ) et est au-dessus de (D) dans le demi-plan (x≻0) 0,5 pt
• Traçons la courbe (D) et (Cf) 075 pt4.a) Déterminons la forme générale des solutions de (E’)
L’équation caractéristique associée à (E’) est : r2+ 4r+4 =0 ; elle a pour solution double -2. La forme générale des solutions de (E’) est :
x↦ (Ax+B) e−x à A et B sont des réels indépendants de x 0,5pt
4.b) Déterminons la solution de (E’) dont la courbe admet une tangente en O parallèle à la droite d’équation y= x+1
Cette solution est de la forme x↦ (Ax+B) e−x ; sa dérivée est :
x↦ Ae−2x− 2(Ax+ B)e−x =(−2Ax+ A−2B) e−2x
Comme sa courbe passe par O, on a B=0 et puisque la tangente à sa courbe en O est parallèle à la droite d’équation y= x+1, A-2B=1 et ainsi A=1
La solution de (E’) recherchée est donc y= xe−2x 0,5pt
4.c ) Démontrons que f est une solution de l’équation différentielle
y″+ 4y′+ 4y= 4x− 5ln2+4
Soit un x réel on montre que f″+ 4f′+ 4f= 4x− 5ln2+4 0,5pt
5.a) En utilisant une intégration par partie, calculons, en cm2, l’aire de (Dλ) en fonction de λ
L’aire (Dλ) est (−2λ− 1)e−2λ +1)cm2
5.b) Calculons la limite de cette aire lorsque λ→+∞
limλ→+∞(−2λ −1)e−2λ +1)=1cm2 0,5 pt