Correction sujet I
SUJET 1
I. Restitution organisée des connaissances
Partie A : Définitions
Rétrocontrôle positif : autorégulation par laquelle la variation de la sécrétion d’une hormone agit sur la fonction sécrétrice de la glande qui la produit en la stimulant.
Neurotransmetteur : substance chimique assurant la transmission de l’influx nerveux entre les neurones.
Mémoire immunitaire : capacité qu’ont les lymphocytes à agir plus rapidement et plus efficacement contre un antigène déjà rencontré.
Spéciation : processus évolutif par lequel de nouvelles espèces vivantes se forment à partir d’ancêtres communs
Partie B : Questions à choix multiples (QCM)
N° question | 1 | 2 | 3 | 4 |
N° question | b | d | d | d |
Partie C : Exercice au choix
Exercice 1
Tableau distinguant le squelette de l’homme et celui du gorille
Éléments de comparaisons | Homme | Gorille |
Capacité crânienne | 800 à 1600 cm3 | 3 450 cm3 |
Position du trou occipital | En avant ou centré | En arrière |
Aspect de la face | Aplatie et menton présent | Prognathe |
Courbure de la colonne vertébrale | 4 courbures | 1 courbure |
Forme du bassin | Court et large | Long et étroit |
Bipédie | Permanente | occasionnelle |
Longueur des membres | Membres antérieurs moins longs que les membres postérieurs | Membres antérieurs plus longs que les membres postérieurs |
Préhension de la main et du pied | Uniquement les membres antérieurs | Membres antérieurs et postérieurs |
Exercice 2
1. On ne doit jamais donner à un receveur de sang, des antigènes qu’il ne possède pas sur ses hématies parce que celui possède naturellement dans son plasma les anticorps des antigènes qu’il ne possède pas sur ses hématies.
2. Pour déterminer le groupe sanguin d’un individu X, il faut prélever de son sang et placer 3 gouttes sur trois lames et ajouter sur chaque goutte respectivement le sérum anti-A (lame 1), anti-B (lame 2) et anti-A et B (lame). La réaction de la goutte avec l’un des sérums tests permettra de connaître le groupe sanguin de cet individu.
II. Exploitation des documents
Partie A
1. a. La courbe du document 3 montre la croissance de la charge virale après la contamination puis sa chute et sa stabilisation pendant quelques années avant de recroitre à nouveau. Cette chute est due à la réaction de l’organisme à travers les anticorps anti-VIH et la nouvelle augmentation à la diminution progressive des LT4.
1. b. Il est peu vraisemblable que ce soit le VIH par lui-même qui entraîne l’affaiblissement de l’organisme parce qu’il s’en prend aux LT4 chargés de coordonner les réponses immunitaires.
2. a. Le document 4 montre que le nombre de LT4 diminue progressivement avec le temps.
Cette diminution s’explique par l’augmentation de la charge virale.
2. b. un taux seuil de LT4 à partir duquel le SIDA se déclare est inférieur à 200/µl de sang.
3. a. La courbe du document 5 montre que la concentration en anticorps anti-VIH augmente après la contamination et diminue progressivement avec le temps. Cette augmentation est due à la réaction du système immunitaire et la diminution à la diminution progressive des LT4 avec le temps.
3. b. La séroconversion c’est lorsqu’il commence à avoir dans le plasma de l’individu des anticorps anti-VIH. Un malade du SIDA en phase terminale présente des symptômes des maladies auxquelles l’organisme fait souvent face (maladies opportunistes).
Partie B
1. La section du pneumogastrique (nerf X) entraîne l’augmentation de la fréquence et de l’amplitude des contractions cardiaques. Le nerf X exerce un effet modérateur sur l’activité cardiaque.
La section du nerf de Hering entraîne les mêmes effets, preuve que ce nerf contrôle aussi l’activité cardiaque.
L’excitation du bout périphérique du X entraîne la diminution de la fréquence et de l’amplitude des contractions cardiaques, preuve que le X est un conducteur efférent. Les résultats obtenus confirment l’effet des messages nerveux qu’il véhicule sur le cœur.
L’excitation du bout central du X est sans effet : ce n’est pas un nerf sensitif.
L’excitation du bout central du nerf de Hering entraîne la diminution de la fréquence et de l’amplitude des contractions cardiaques, preuve que le nerf de Hering est un conducteur afférent.
L’excitation du bout périphérique du nerf de Hering est sans effet car ce nerf ne conduit pas les messages du centre nerveux vers la périphérie du corps.
Le nerf X est un nerf moteur alors que le nerf de Hering est un nerf sensitif.
2. a. Le tracé 2 montre une baisse de la pression sanguine dans le sinus carotidien. Le tracé
1 montre une diminution de la fréquence des potentiels d’action au niveau du nerf de Hering.
Les variations de la pression sanguine dans le sinus carotidien sont codées en modulation de la fréquence des potentiels d’action sur le nerf de Hering.
b. Les variations de la pression sanguine dans le sinus sont proportionnelles aux variations de l’amplitude des contractions cardiaques.
c. Schéma du mécanisme réflexe de la correction d’une hypertension.
III. Saisie de l’information biologique et appréciation
1. On peut penser que l’allèle responsable de cette maladie est récessif parce que dans la famille C on a un individu malade qui naît de deux parents phénotypiquement sains.
2. Non. Ce gène n’est pas porté par le chromosome Y car s’il était porté par Y tous les hommes seraient malades et naitraient d’un père malade.
3. Oui. Ce gène est porté par le chromosome X parce que dans la famille A la fille II3 donne des garçons malades, elle serait vectrice.
4. Les génotypes possibles de tous les membres de la famille C. (0,25x6= 1,5pt)
Soient a = allèle anomal et N = allèle normal
1 = XN Y ; 2 = Xa XN ; 3 = XN Y ; 4 = Xa XN ou XN XN ; 5 = Xa Y ; 6 = XN Y
Correction sujet II
SUJET 2
I. Restitution organisée des connaissances
Partie A : Définitions
Hominisation : ensemble des caractères évolutifs ayant conduit à l’acquisition des caractéristiques propres à l’homme et qui le distinguent des autres primates.
Barorécepteur : élément de l’organisme sensible aux variations de pression.
Mutation non-sens : mutation d’un codon de l’ADN conduisant à la formation d’un codon stop.
Potentiel de repos : différence de potentiel électrique existant entre les faces intracellulaires et extracellulaires de la membrane plasmique de toute cellule vivante non excitée.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM)
N° question | 1 | 2 | 3 | 4 |
Réponse juste | c | c | a | c |
Partie C : Exercice au choix
Exercice 1
1. Caractéristiques du VIH :
• Intracellulaire obligatoire ;
• Son matériel génétique est un ARN, c’est un rétrovirus.
• Ses cellules cibles sont les cellules immunitaires (LT4, macrophage)
2. Caractéristiques de chacune des phases :
• Primo-infection : augmentation de la charge virale et chute du taux des LT4. Elle passe inaperçue et le risque de contamination est élevé.
• Phase asymptomatique : production des anticorps anti-VIH qui ralentissent la prolifération du VIH. Pas de signes visibles.
• Phase symptomatique : chute drastique du taux des LT4, installation des maladies opportunistes et apparition d’un ensemble de signes.
Exercice 2
1. Ce tableau montre que pour la fibre de grenouille myélinisée la vitesse augmente en fonction du diamètre.
Pour l’axone géant bien qu’ayant un gros diamètre est une température raisonnable, la vitesse n’est pas si élevée.
Pour les fibres myélinisées de même diamètre la vitesse augmente en fonction de la température.
2. Les facteurs de variation de la vitesse de l’influx nerveux sont : la nature de la fibre, le diamètre de la fibre et la température.
3. L’influx nerveux est l’activité électrochimique transmise le long d’un axone sous forme d’une séquence de potentiel d’action.
II. Exploitation des documents
Partie A
1.1. Les lymphocytes T naissent dans la moelle osseuse rouge et deviennent matures dans le thymus.
1.2. Ces organes sont qualifiés d’organes lymphoïdes centraux.
2.1. Relevons deux (02) étapes importantes de la réponse immunitaire spécifique dans la rate : rencontre des lymphocytes avec l’antigène et début de la réponse immunitaire spécifique.
2.2. Comment qualifie-t-on La rate est qualifiée d’organe lymphoïde périphérique.
3. L’injection du virus A a eu pour effet d’induire chez les lymphocytes T des souris initiales de la lignée X une mémoire immunitaire.
4. Interprétons les résultats obtenus dans les différentes cultures des fibroblastes :
• Dans le lot 1, les Lymphocyte T des souris de race X immunisées contre le virus A ne reconnaissent pas les peptides signaux du virus B présentés par les fibroblastes associés aux molécules HLA de race X, ce qui n’entraine pas la lyse des fibroblastes ;
• Dans le lot 2, les lymphocytes T des souris de race X immunisées contre le virus A, reconnaissent le complexe HLA de race X associés à des peptides signaux du virus A à la surface des fibroblastes, ce qui entraine la lyse des fibroblastes ;
• Dans le lot 3, les lymphocytes T des souris de race X immunisées contre le virus A ne reconnaissent pas les molécules HLA de race Y, par conséquent, ils ne lysent pas les fibroblastes de race Y infectées par le virus A.
Partie B
1. Le type de division cellulaire correspondant au bourgeonnement de la cellule de levure est la mitose.
2. La population cellulaire issue du bourgeonnement d’une seule cellule de levure est un clone.
3. Déterminons le nombre de levure obtenu au bout d’une journée (12 heures) de culture en milieu optimum à partir d’une seule cellule mère.
Nombre de division = 12x60/90 = 8. Nombre de levures obtenues = 2 8 = 256 levures
4. La partie du cycle qualifiée ici d’étape X est la conjugaison.
5. Les deux divisions successives que subit la cellule C pour donner un asque à quatre spores sont les divisions réductionnelle et équationnelle.
6. En sachant que chez la levure, le nombre haploïde « n » est égal à 17 chromosomes, donnons le nombre de chromosomes des cellules :
• A = 17 chromosomes
• B = 17 chromosomes
• C = 34 chromosomes
• Spores = 17 chromosomes.
III. Saisie de l’information biologique et appréciation
1. Cette réponse est un mouvement réflexe car la répétition de cette expérience entraîne toujours la même réponse.
2. Le muscle antérieur en réponse à la stimulation se contracte. La conséquence de cette réponse est que sa taille diminue.
3. Le muscle postérieur doit se trouver dans un état relâché pour que la réponse puisse avoir lieu.
4. Ces muscles antérieur et postérieur sont des muscles antagonistes.
5. Schématiser l’arc réflexe correspondant à ce mouvement d’extension de la jambe en présentant l’innervation réciproque des muscles MA et MP.