Correction exercice I Le soi et non-soi
Correction exercice I
Questions à choix multiples (QCM)
1. c ; 2. B ; 3. b ;4. b ; 5. a ; 6. c ; 7. a ; 8. c ; 9. d.
Correction exercice II Le soi et non-soi
Correction exercice II
A.1. L'existence d'une réponse immunologique, face à une molécule susceptible de la déclencher, trace la frontière entre les molécules du soi et celles du non-soi. '
• Une molécule du non-soi est une molécule qui déclenche une réponse immunitaire chez un organisme donné.
• Une molécule du soi, quoique clouée de propriétés antigéniques chez un autre individu, ne déclenche aucune réponse immunitaire dans l'organisme dont elle est issue.
2. Ce sont les antigènes du soi, en particulier les protéines du CMH, marquent les cellules comme étant une partie du soi.
3. Les protéines du CMH et les antigènes du groupe sanguin ABO doivent correspondre avant une transplantation d'organe.
B.1 Si on mélange une goutte de sang du groupe O à une goutte de sang de groupe AB, le sérum du groupe O contient des anticorps anti-A et des anticorps anti-B qui vont neutraliser les antigènes A et les antigènes B portés par les hématies du sang AB. Cela entraîne l’agglutination de toutes les hématies de AB ; mais les hématies du groupe O resteront normales.
2. Le résultat normal du test est l'absence d'agglutination de sang. C’est-à-dire de précipité (le sang mélangé doit être homogène).
C. Dans l'expérience 1. le receveur B rejette le greffon du donneur A parce que les deux tissus ne sont pas histocompatibles.
Dans l'expérience 2, le rejet plus rapide du greffon du donneur A par le receveur B s'explique par l'existence des cellules mémoires mises en place lors de la première tentative de greffe chez le receveur.
Dans l'expérience 3, le rejet des greffons C, D et E au bout d’un temps variable s'explique par le fait qu'il existe un plus ou moins nombre marqueurs communs entre les donneurs et le receveur, mais cette compatibilité est étroite, c'est pourquoi il y a rejet.
Correction exercice III Le soi et non-soi
Correction exercice III
1. Soit le cas de l'individu 1 : son sérum n'agglutine aucun des globules rouges des neuf autres personnes et seul le sérum de l'individu 4 n’agglutine pas ses globules rouges ; L'intersection entre ces deux ensembles (au sens mathématiques du terme) est donc 1 et 4, qui constitue un premier groupe de sangs ayant les mêmes propriétés.
On peut recommencer le même raisonnement pour chacun des huit autres individus et présenter les résultats sous forme d'un tableau.
A : individus dont le sérum ne provoque aucune agglutination des hématies de ;
B : individus dont les hématies ne sont pas agglutinées par le sérum de ;
C : sang aux propriétés identiques.
On constate donc qu'on peut distinguer quatre groupes sanguins parmi ces dix individus :
• un groupe constitué par les individus 1 et 4 ;
• un groupe constitué par les individus 2. 3 et 7 ;
• un groupe constitué par les individus 5, 8 et 10 ;
• un groupe constitué par les individus 6 et 9.
2.a) Si le sérum de l'individu 5 est capable d’agglutiner des hématies porteuses d'antigène A et d'autres présentant l'antigène B. c'est qu'il contient des anticorps anti-A et des anticorps’ anti-B. Il en est de même pour les individus 8 et 10.
b) Le sérum de l'individu 6 agglutine les hématies de 2, il contient des anticorps anti-B.
c) Les hématies de 5 ne sont agglutinées par aucun sérum, les hématies de sang O ne porte donc aucun antigène.
Les hématies de 1 sont agglutinées par des sujets portant des anticorps anti-B (individu 2) et des anticorps anti-A (individu 6) : les hématies du sang du groupe AB portent des antigènes A et des antigènes B.
Correction exercice IV Le soi et non-soi
Correction exercice IV
A - Envisageons les deux hypothèses :
1ere hypothèse. Si les antigènes AW19 et B15 portés par le père, résultent de l'activité de deux allèles d'un même gène, lors de la formation des spermatozoïdes, les deux allèles se séparent. Le père émet deux sortes de spermatozoïdes, les uns portant uniquement l’allèle AW19. Les autres transmettant uniquement l’allèle B15. Puisque la mère ne porte aucun de ces deux antigènes, les enfants ne devraient porter qu’un seul de ces deux antigènes, or il porte les deux. L'hypothèse est donc à rejeter.
2ème hypothèse : Si les antigènes AW19 et B15 portés par le père, résultent de l'activité de quatre allèles de deux gènes, lors de la formation des spermatozoïdes, les quatre allèles se séparent 2 à 2. Le père émet deux sortes de spermatozoïdes dont certains peuvent porter les deux allèles AW19 et B15. Puisque la mère ne porte aucun de ces deux antigènes, les enfants peuvent portes les deux antigènes. L'hypothèse est donc validée.
B.1 Les cinq premiers enfants possèdent les antigènes 11 et W5 que seul le père possède. Par un raisonnement semblable à celui de la question A, on aboutit à la conclusion que les deux antigènes 11 et W5 sont le produit de l'activité des allèles de deux gènes.
Il en est de même pour les couples d'antigènes 2 et 8 d'une part (6e et 7e enfants) et pour le couple d'antigènes 2 et W5 (8e enfant) d'autre part.
Puisque 11 et W5 sont les allèles de deux gènes différents, et que 2 et W5 sont aussi les allèles de deux gènes différents, on en déduit que 2 et l1 sont les deux allèles d'un même premier gène et W5 et 8 sont les deux allèles de l'autre gène.
Le génotype du père est donc : \(\frac{{2.W5}}{{\overline {11.8} }}\) (écriture provisoire)
En ce qui concerne la mère, on peut conclure grâce à un raisonnement semblable quo le couple d'antigènes 3 et 7 (1e, 2e, 7e et 8e enfants) est le produit de l'activité des allèles de deux gènes et que le couple d'antigènes l et 8 (3e, 4e, et 6e enfants) est aussi le produit de l'activité des allèles des deux gènes.
Mais les renseignements fournis sont insuffisants pour préciser quels sont les couples d'allèles de chacun des deux gènes.
2. Seul le père peut nous fournir des renseignements.
Envisageons les deux hypothèses.
1ere hypothèse. Si les deux gènes sont portés par des chromosomes différents, le père doit émettre quatre types de gamètes en égale proportion :
• 2 et W5 ;
• 2 et 8 ;
• 11 et W5 ;
• 11 et 8.
Nous constatons que sur les huit enfants, cinq enfants sont porteurs du couple d'allèles 11 et W5, deux enfants sont porteurs du couple d'allèles 2 et 8, tandis que seul le 8* enfant porte 2 et W5, et qu’un couple d'allèles, 11 et 8, est absent.
Avec beaucoup de prudence, car une descendance de huit enfants n'a pas de valeur statistique, on peut rejeter cette hypothèse.
2eme hypothèse. Si les deux gènes sont portés par la même paire de chromosomes, les allèles 11 et W5 sont portés par l'un des chromosomes homologues et les allèles 2 et 8 par l'autre. D'où le génotype du père : \(\frac{{2.8}}{{\overline {11.W5} }}\)
3. La naissance du 8e enfant s'explique par la réalisation d'un crossing-over lors de la prophase l de la méiose qui a permis la formation du spermatozoïde paternel.
4. Comme toutes les cellules de l'organisme, les cellules rénales possèdent les marqueurs biologiques du système HLA. Pour limiter le rejet du greffon lors d'une greffe de rein, il faut chercher un donneur présentant 1 le maximum de compatibilité avec le receveur, par exemple les enfants 3 ou 5.
Correction exercice V Le soi et non-soi
Correction exercice V
1. Le rejet de greffe est une réaction immunitaire due à une incompatibilité tissulaire (tissus de CMH ou HLA différents). Cette réaction immunologique met en jeu un mécanisme relativement long : reconnaissance de l'antigène et activation des lymphocytes.
2. La deuxième greffe devient très vite la cible du système immunitaire. Les cellules responsables du rejet sont rapidement activées.
3. La spécificité est montrée par le rejet systématique par A de tout greffon étranger. La mise en mémoire est révélée par un rejet plus rapide lorsque l'antigène étranger est déjà connu du receveur.
Correction exercice VI Le soi et non-soi
Correction exercice VI
1.a) Le premier enfant n'a pas souffert d’anémie hémolytique du nouveau-né parce qu'il n’y a pas de mélange de sang fœtal avec le sang maternel pendant la grossesse.
b) Les anticorps maternels anti Rh n'ont-ils pas attaqué les globules du fœtus durant la grossesse parce que la mère n'avait pas produit d'anticorps contre le facteur rhésus du fœtus.
2. Pendant l'accouchement, il y a pénétration d’un peu de sang fœtal dans la circulation maternelle, la mère a pu produire des anticorps et au cours de toute grosse ultérieure de fœtus rhésus positif, les anticorps maternels peuvent traverser la barrière placentaire et causer la destruction des globules rouges du fœtus.
3.a) Si un mélange de sang a eu lieu pendant l'accouchement, l'administration d’immunoglobuline Rh juste après va capter le facteur Rh l'enfant avant qu’il ne soit vu par le système immunitaire et mémoriser l’information pour détruire les globules rouges d'un fœtus Rh positif au court d'une grossesse ultérieure.
b) C'est pour sauvegarder la grossesse ultérieure d'un fœtus Rh positif faute de quoi ses globules rouges seront détruits.
4. Dans ce cas, l'administration d’immunoglobuline Rh ne sert plus à rien une fois que l’immunité contre le facteur Rh s'est déjà installé.