Vote utilisateur: 5 / 5

Etoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles activesEtoiles actives
 
A & C & E & D & TI
Langue française
Cours
Bonjour ! Notre page Facebook, la suivre pour nos prochaines publications

L’épreuve de langue est structurée ainsi qui suit, l’objectif étant d’utiliser les outils de la langue pour construire une réflexion sur leur fonctionnement et apprécier les effets de sens induits dans des textes variés.

I. La communication

I.1 - Qu'est-ce qu'une communication ?

La transmission d'un message s’effectue dans certaines circonstances de temps et d'espace qui constituent la situation de communication.
On définit la situation de communication en se posant les questions suivantes :
Qui parle ? qui écrit ? à qui ? On identifie ainsi l’émetteur et le récepteur.
Où se trouvent l’émetteur et le récepteur ? Cette question nous permet de repérer le lieu de- la communication.
Quand la communication a-t-elle lieu ? elle nous permet de repérer le moment de la communication
Quelle langue emploie-t-on ? elle nous permet d’identifier la langue utilisée, aussi appelée le code.
Comment le message est-il transmis ? Cette question permet de trouver le moyen de transmission du message, aussi appelé le canal.

I.2- De quoi le message est-il fait ?

Le message est constitué de paroles ou d’écrits. Sa matière est le langage ; il est constitué d’énoncés, d’est-à-dire une suite de mots orale ou écrite ayant un sens.
Pour connaître les caractéristiques du message, on pose les questions :

a) De quoi parie-ton ? Ce dont on parle est appelé le référent.
b) Le message obtient-il une réponse ? La réponse est appelée retour.

I.3- Qu'est-ce que l'énonciation ?

L’énonciation est l’action par laquelle l'émetteur produit des énoncés. C’est l'action de parler ou d’écrire au moment où elle est accomplie, c’est-à-dire en situation.
L’énonciation n'est perceptible qu’au moment où elle a lieu, alors que les énoncés peuvent être reçus longtemps après le moment de leur énonciation.
Une lettre par exemple est généralement lue à deux jours après son expédition.

I.3.1 Les marques de l’énonciation

Les indices grammaticaux ou lexicaux qui contribuent à la construction du sens d'un énoncé constituent le système d'énonciation. On les appelle les marques d'énonciation. La reconnaissance de ces marques permet de comprendre le message quand on ne peut questionner l'émetteur.

I.3.1.1 Les marques de personne

Ce sont les indices qui désignent les interlocuteurs, ces marques sont :

a) Les pronoms personnels de la 1ère et de la 2ième personne : je / j’ / me / moi / tu / te / toi, vous. Les pronoms possessifs de la 1ère et de la 2ième personne : le mien, le tien, le nôtre, le vôtre et le leur (et leur série).

b) Les adjectifs possessifs : mon, ton, notre, votre et leur.
Les interlocuteurs peuvent aussi être désignés par leur nom ou leur qualité

I.3.1.2 Les marques de temps

Ce sont les indices plus ou moins explicites du temps de l'énonciation, ces marques sont : hier, aujourd'hui, demain....

I.3.1.3- Les marques de lieu

Ce sont les indices plus ou moins explicites du lieu de l’énonciation, ces marques sont :

a) Les adverbes de lieu (ici, là...), certaines prépositions (devant, derrière...) les compléments de lieux, etc.
b) Certaines indications diverses : adresse, noms de lieu, etc.

I.4 Les marques de l'état d‘esprit de l'émetteur

L’émetteur ajoute souvent des appréciations personnelles aux informations transmises. Il peut exprimer un jugement, une réserve ou une certitude particulière. Les marques de ces appréciations sont :

I.4.1 Les indices évaluatifs.

Ils permettent de reconnaître les jugements de valeur de l'émetteur c’est-à-dire de savoir s'il approuve ou rejette ce dont il parle. Certains adjectifs qualificatifs tels que beau, laid font partie de ce groupe d'indices.

Exemple : Dans la formule de politesse, l’adjectif superlatif meilleur exprime une attitude chaleureuse à regard du destinataire.

I.4.2 Les indices modalisateurs.

Ils permettent de connaître les nuances de l'opinion de l'émetteur. Ils indiquent le doute, la certitude, la négociation. Ce sont principalement des adverbes : absolument, probablement, peut-être, jamais, nullement...

Exemple : Paul viendra peut-être me voir demain. L’adverbe peut exprimer la réserve de l'émetteur qui n’est pas sûr de la visite de Paul.