I. COMPREHENSION 10 pts
1. Titre proposé : "Une rencontre inquiétante avec Arnaud" 1 pt
Justification : Le texte décrit la protagoniste qui rencontre Arnaud, le fils de son bailleur, après sa première journée de classe. Arnaud la presse de rentrer chez elle rapidement, sans donner d'explications claires. L'inquiétude de la protagoniste grandit lorsqu'elle voit sa mère en détresse à l'entrée de la maison. Le titre suggère donc une rencontre avec Arnaud qui annonce une situation troublante ou préoccupante. 1 pt
2. Les trois personnages de ce texte sont : 2 pts
a) Le narrateur : C'est l'enfant qui revient de l'école et qui est pris par la main par Arnaud pour rentrer à la maison rapidement.
b) Arnaud : Le fils du bailleur. Il vient chercher le narrateur pour le ramener à la maison, suivant les instructions de la mère du narrateur.
c) Marcy : C'est la mère du narrateur. Elle est décrite en état de grande détresse, pleurant au sol avec des signes visibles de tristesse.
Les rapports entre les personnages sont les suivants : 2 pts
• La narratrice est la protagoniste du texte et elle est apparemment proche de sa mère, Marcy.
• Arnaud est le fils du bailleur, donc il a un lien avec la famille de la narratrice. On ne sait pas précisément quel est leur lien familial, mais il semble être suffisamment proche pour venir chercher la narratrice et l'emmener à la maison.
• Marcy est la mère de la narratrice et elle est décrite comme étant en détresse, pleurant et manifestant des signes de tristesse. La narratrice est inquiète pour sa mère et se précipite vers elle.
Les relations entre les personnages ne sont pas explicitement détaillées dans le texte, mais il est clair qu'ils ont des liens familiaux ou proches qui les amènent à se soucier les uns des autres.
3. La narratrice est dans un état d'inquiétude et de curiosité. 1x2 = 2pts
Au moment d’ouvrir le portail de leur maison, la narratrice est dominée par la peur. Elle “craint je ne sais quoi”, ce qui indique qu’elle est anxieuse et effrayée par l’inconnu.
4. D’après le portrait sombre que la narratrice brosse de Marcy, on peut dire que son état physique est celui d’une personne en grande détresse. 2 pts
5. Si je découvrais ma mère seule à la maison dans le même état physique que Marcy, je réagirais de toute urgence comme suit :
Assurer sa sécurité :
La première étape serait de vérifier qu'elle n'est pas en danger immédiat. Je m'assurerais qu'elle n'a pas de blessures physiques ou qu'elle n'a pas besoin de soins médicaux d'urgence. Si nécessaire, j'appellerais immédiatement les services d'urgence.
Offrir du réconfort et du soutien:
Ensuite, je m'asseoirais à côté d'elle et je lui montrerais que je suis là pour elle. Je lui prendrais la main ou lui donnerais une étreinte pour lui faire sentir que je suis là pour la soutenir.
Je la laisserais exprimer ses émotions, lui offrant une oreille attentive sans jugement, ce qui pourrait l'aider à calmer ses émotions.
Demander de l'aide:
Selon la gravité de la situation, je pourrais demander de l'aide à un membre de la famille, à des amis proches, ou à un professionnel, comme un thérapeute ou un conseiller. Si la situation semble particulièrement critique, j'appellerais un service de soutien émotionnel ou de crise pour obtenir des conseils.
Rester avec elle:
Je resterais avec elle aussi longtemps que nécessaire, la rassurant que je suis là pour elle. Si elle a besoin d'aide pour ses besoins quotidiens, je l'assisterais ou trouverais quelqu'un pour le faire.
Évaluer les causes sous-jacentes:
Une fois la situation immédiate sous contrôle, j'essaierais de comprendre ce qui a provoqué cet état de détresse. Cela pourrait impliquer de parler avec elle, de comprendre ses préoccupations ou de consulter des professionnels pour une évaluation approfondie.
Cette approche viserait à assurer la sécurité, à offrir du soutien émotionnel, et à obtenir l'aide nécessaire pour gérer la situation de manière adéquate et sensible.
II. CONNAISSANCE ET MANIEMENT DE LA LANGUE 10 pts
Signification de chacune des expressions ci- dessous à partir du mot souligné ?
o "Arborer un boubou" :
L'expression "arborer un boubou" signifie porter ou revêtir un vêtement traditionnel africain appelé "boubou". Le boubou est une tenue ample, souvent en tissu coloré, portée dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale. Dans le contexte du texte, Marcy porte un boubou en satin noir, ce qui suggère qu'elle est vêtue de cette tenue traditionnelle dans un moment de tristesse ou de malaise.
o "Le regard hagard" :
L'expression "le regard hagard" décrit un regard perdu, confus ou égaré. Lorsqu'une personne a un regard hagard, cela signifie qu'elle semble désorientée ou préoccupée, souvent associée à des émotions intenses ou à un état mental perturbé. Dans le texte, la narratrice décrit les yeux de Marcy comme étant hagards, ce qui indique que son regard est vide, déboussolé, peut-être dû à sa détresse émotionnelle.
2. Dans le contexte de ce texte, le mot “tableau” est utilisé dans un sens connoté. Il ne fait pas référence à une œuvre d’art ou à une surface sur laquelle on écrit, qui sont les sens dénotés du mot. Au lieu de cela, il est utilisé métaphoriquement pour décrire une scène ou une situation, en l’occurrence l’état de détresse de Marcy.
Voici une phrase où le mot “tableau” est utilisé dans un sens différent, c’est-à-dire dans son sens dénoté :
“L’enseignant a écrit la leçon du jour sur le tableau noir.”
Dans ce cas, “tableau” fait référence à une surface sur laquelle on écrit, généralement dans un contexte éducatif.
3. En considérant que je suis la narratrice, la phrase réécrite au passé composé de l’indicatif serait : “Et je me suis mise à courir.”
4. Soient les phrases suivantes :
« De ses yeux coulait un fleuve de larmes » - Elles perlaient sur ses joues ».
a. Les deux phrases « De ses yeux coulait un fleuve de larmes » et « Elles perlaient sur ses joues » sont des propositions indépendantes. Chacune d’elles peut se tenir seule en tant que phrase complète.
b. Ces deux phrases peuvent être transformées en une seule phrase avec une proposition principale et une proposition subordonnée : “Alors que de ses yeux coulait un fleuve de larmes, elles perlaient sur ses joues.”
c. Dans la phrase transformée, la proposition subordonnée est “Alors que de ses yeux coulait un fleuve de larmes”. Il s’agit d’une proposition subordonnée circonstancielle de temps, qui donne des informations sur le moment où l’action de la proposition principale se produit. Elle est introduite par la conjonction de subordination “alors que”.
5. « Ne tardons pas. Viens. Cours.»
a. Les verbes dans ces phrases sont conjugués à l’impératif présent. L’impératif est un mode qui sert à donner un ordre, un conseil ou une instruction.
b. Réécriture des phrases à la 2ème personne du pluriel du même temps et mode :
• Ne tardez pas. Venez. Courez.