Première partie : l’évaluation des ressources (9pts)
1) Démontre le rôle important de l’ONU dans l’accession du Cameroun à l’indépendance.
Préambule : Au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, le Cameroun va entamer sa marche vers l’indépendance et en tant que territoire sous-tutelle de l’ONU, il va bénéficier des apports de cette organisation/Ou/ définir décolonisation comme le processus par lequel les peuples dominés revendiquent et obtiennent leurs indépendances.
Réponses/Savoirs et explications : En fait, l’ONU représentait une tribune pour les revendications indépendantistes au Cameroun à travers la réception des pétitions et des nationalistes. C’est le cas de Ruben UM NYOBE qui s’est exprimé devant l’Assemblée Générale de l’ONU en 1952. En outre, elle a contrôlé l’action des puissances tutélaires au Cameroun à travers des missions de visite effectuées en 1949, 1952, 1955 et 1958. Par ailleurs, l’action de l’ONU a été décisive pour l’indépendance et la réunification du Cameroun occidental à travers l’organisation d’un plébiscite le 11 février 1961. C’est au cours de ce plébiscite que la Southern Cameroon a voté pour son rattachement au Cameroun oriental. 1pt x 3 = 3 pts
Bilan : En somme, le Cameroun oriental et le Cameroun occidental ont accédé à l’indépendance respectivement en 1960 et en 1961 grâce aux multiples actions de l’ONU. 1 pt
2) a-Identification des 4 informations erronées 0,5 pt x 4 = 2 pts
• L3 : Joseph Kasavubu ;
• L3 : Brazzaville ;
• L4 : 30 juin 1961
• L5 : État fédéral.
b-Reconstitution de la vérité historique 0,5 x 4 = 2 pts
En mars 1958, le gouvernement belge annonce une politique de « décolonisation » et la vie politique se développe rapidement avec la création des partis nationaux comme le MNC de Patrice
Lumumba. Après les émeutes de 1959 à Léopoldville le gouvernement cède immédiatement. Le Front commun des partis nationalistes triomphe à la table ronde de Bruxelles, l’indépendance est fixée au 30 juin 1960, seule était prévue la constitution d’un État unitaire.
Deuxième partie : L’évaluation des compétences ( 9 pts)
Thème du travail : Promotion de l’esprit du leadership.
Tâche 1 (Premier paragraphe) : Les modes opératoires des groupes terroristes en Afrique.
Éléments de la production :
• Préambule : Depuis quelques décennies, le monde en général et l’Afrique en particulier connaît une montée fulgurante des groupes terroristes qui opèrent à travers plusieurs modes. Ou définir le terrorisme comme l’utilisation illégale de la force ou de la violence par une personne ou un groupe organisé contre des gouvernements pour promouvoir les causes politiques, religieuses ou idéologiques. 1 pt
• Réponses/Savoirs/Argumentation : Comme modes opératoires des groupes terroristes, on a entre autres les attaques-suicides ou kamikazes, l’enlèvement et l’embrigadement des populations. Les attaques suicides se font généralement par l’utilisation des enfants, qui sont armés d’explosifs et envoyés dans les lieux de forte concentration des populations comme les marchés pour accomplir la sale besogne. A titre illustratif, les villes de Kolofata, de Maroua ont été le théâtre des attaques-suicides de Boko Haram ces dernières années. En ce qui concerne, les enlèvements et les embrigadements, ils ont pour cibles les écoles où les enfants sont kidnappés et subissent les sévices de toute sorte comme la torture, le viol. C’est le cas de l’enlèvement de 200 jeunes lycéennes du Chibok au Nigéria par les terroristes Boko Haram.
NB : Comme autres modes opératoires des terroristes, on a :
• Les attentats à la voiture piégée qui sont de l’œuvre d’Al Qaïda au Maghreb islamique ;
• La lutte armée menée par l’Etat Islamique ;
• Les massacres du groupe Mujao au Mali…
Transition : Les terroristes usent donc des méthodes variées pour se faire entendre. Cela entraîne de nombreuses conséquences.
Tâche 2 (Deuxième paragraphe) : L’impact négatif du terrorisme sur les populations et sur les États victimes.
Éléments de la production :
• Préambule : Les actions des groupes terroristes ont des conséquences néfastes sur les populations et sur les Etats victimes.
• Réponses/Savoirs/Argumentation : Au niveau des populations, les attaques terroristes entraînent des pertes en vies humaines, la destruction des biens (maisons, cheptel), et installent la psychose générale. A titre d’exemple, l’attaque perpétrée dans la nuit du 1 er au 2 août 2020 à Nguetchéwé dans la région de l’Extrême-Nord avait tué pas moins de 17 civils. Le terrorisme affecte aussi la scolarisation des enfants avec la fermeture des écoles et le déplacement forcé des enfants. Au Mali par exemple, les exactions du groupe Mujao et Al Qaïda ont entraîné la fermeture de 900 écoles et le déplacement de plus de 150 000 élèves. Dans les Etats où règne le terrorisme, les activités économiques sont au ralenti. C’est fort des menaces du groupe Boko Haram que l’activité touristique est à l’agonie dans le Nord Cameroun depuis de nombreuses années.
Transition : Au regard des effets néfastes du terrorisme en Afrique, des efforts doivent être redoublés pour éradiquer ce phénomène.
Tâche 3 (Troisième paragraphe) : Les mesures pertinentes pour combattre le terrorisme.
Éléments de la production :
• Préambule : Le terrorisme devient de plus en plus une réelle menace pour le développement des Etats africains. C’est ainsi que des mesures doivent être prises au plan international et national pour éradiquer ce phénomène.
• Réponses/Savoirs/Argumentation : Comme mesures au niveau international, il faut une véritable mutualisation des forces entre les Etats Africains. La Force Multinationale Mixte des Etats membres de la CBLT constitue un exemple en la matière. Des efforts similaires doivent être faits dans les autres régions menacées et davantage par l’Union Africaine. Au niveau national, l’éradication du terrorisme doit passer par l’information et la sensibilisation des populations, la collaboration tout azimut avec les forces de défense et de sécurité et la création des comités de vigilance dans les quartiers afin de détecter les suspects ou les porteurs des explosifs.
Jury d’harmonisation :
• Président : M. ACHOFOR A MAGHO Yannick.
• Rapporteur : Mme. NGUERE FENDJOU P. Nicole.
• Membres : Mme. TCHUENKAM SIME P. Michelle.
