Avant son accession à l'indépendance, le Cameroun était en effet un objet des relations internationales en raison de son statut de territoire sous tutelle partagé entre la France et le Royaume-Uni après la Première Guerre mondiale.
Après la Première Guerre mondiale, l'ancienne colonie allemande du Kamerun a été partagée entre la France et le Royaume-Uni, conformément au traité de Versailles de 1919. La Société des Nations (SDN), l'ancêtre des Nations unies, a attribué la majeure partie du territoire à la France (80%) et une portion plus petite au Royaume-Uni (20%).
La France a administré sa partie du Cameroun sous forme de mandat de la SDN, tandis que le Royaume-Uni a administré son territoire comme une partie du Nigeria voisin. Ces divisions ont eu un impact significatif sur le Cameroun en termes de développement politique, économique et social.
Cette division a également conduit à des différences dans les systèmes administratifs, les langues officielles et les cultures, créant ainsi des dynamiques politiques complexes et des tensions dans la région. Ces divisions ont été des sujets de débats internationaux et ont fait du Cameroun un élément d'importance dans les relations internationales de l'époque.
L'indépendance du Cameroun est survenue en plusieurs étapes. La partie sous administration britannique a accédé à l'indépendance en 1961 et a rejoint la partie francophone pour former un État uni. Enfin, le 1er janvier 1960, la partie francophone du Cameroun a obtenu son indépendance de la France.
Ainsi, avant son accession à l'indépendance, le Cameroun était un sujet de préoccupation et de négociation au sein des relations internationales en raison de son statut de territoire sous tutelle partagé entre plusieurs puissances coloniales.