Exercice I la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Exercice I
Questionnaires à choix multiples (QCM)
Chaque série d'affirmations comporte une seule réponse exacte. Repérez l'affirmation correcte
1. La phase post-ovulatoire du cycle ovarien :
a) ne dépend pas des hormones hypophysaires,
b) est caractérisée par la formation d'un corps jaune,
c) est caractérisée par la croissance folliculaire,
d) est contrôlée surtout par l'hormone FSH,
2. Au cours de la phase lutéale du cycle, on observe :
a) la formation du corps jaune,
b) un pic de sécrétion des gonadostimulines,
c) une abondante sécrétion d’œstrogènes,
d) la maturation des follicules.
3. La phase pré ovulatoire du cycle ovarien :
a) ne dépend pas des hormones hypophysaires,
b) est caractérisée par la formation d'un corps jaune,
c) est caractérisée par la croissance folliculaire,
d) est contrôlée surtout par l'hormone LH,
e) est caractérisée par une abondante production de progestérone.
4. Le cycle utérin :
a) est indépendant du cycle ovarien,
b) prépare l'organisme à recevoir un embryon,
c) ne se déroulé qu'en présence de l'hypophyse,
d) peut se dérouler en l'absence d’ovaire,
e) se manifeste notamment par les règles.
5. Quelle structure de la liste suivante ne sécrète pas l’œstradiol?
a) la thèque interne du follicule,
b) la thèque externe du follicule,
c) la granulosa du follicule,
d) le corps jaune,
e) le placenta.
6. Parmi les effets physiologiques rapportés dans la liste suivante, lequel n'est pas déclenché par la sécrétion d’œstradiol chez la femme ?
a) développement des caractères sexuels secondaires féminins à la puberté ;
b) la croissance de glandes lactéales ;
c) le déclenchement de l'ovulation ;
d) la croissance de l'endomètre.
7. Parmi les effets physiologiques indiqués dans la liste suivante, lequel est directement attribué à la FSH ?
a) l'ovulation,
b) la croissance folliculaire,
c) le déclenchement de la deuxième division de méiose,
d) la croissance du corps jaune,
e) la stimulation de la sécrétion d'œstradiol par le follicule,
8. Parmi les effets physiologiques indiqués dans la liste suivante, lequel est directement attribué à la LH ?
a) la croissance folliculaire ;
b) le déclenchement de la deuxième division de méiose ;
c) la croissance du corps jaune ;
d) la stimulation de la sécrétion d‘œstradiol par le follicule ;
e) la stimulation de la croissance de l'endomètre.
9. La molécule de RU 486 est dite contragestive car :
a) elle empêche la fécondation de l’ovocyte ;
b) elle provoque le délabrement de l’endomètre et interdit ainsi la poursuite de la gestation ;
c) elle détruit la progestérone, hormone indispensable à la gestation, d'où son effet ;
d) elle se fixe sur les mêmes récepteurs qu'une hormone sexuelle naturelle.
10. Pendant la phase sécrétrice de l'utérus :
a) la muqueuse utérine devient plus mince,
b) les glandes utérines produisent du mucus et du glycogène,
c) les glandes en tube se forment et sont droites,
d) les vaisseaux sanguins, peu spiralés, ravitaillent la muqueuse utérine en sang.
11. Au cours de la grossesse, les plus grandes quantités d’œstradiol et de progestérone sont sécrétées par :
a) les ovaires ;
b) l'hypophyse ;
c) les capsules surrénales ;
d) le placenta.
12 Les hormones ovariennes :
a) ne sont pas directement responsables de l'évolution cyclique de l'endomètre,
b) agissent sur les organes cibles qui ne sont pas exclusivement situés au niveau des voies génitales,
c) exercent en permanence une rétroaction négative sur l'action des gonadostimulines
d) sont sécrétées de façon cyclique, même en l’absence de neuro-hormone.
Exercice II la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Exercice II
Les exercices I et II sont totalement indépendants
I. Au cours du cycle ovarien, il est possible d’évaluer les concentrations sanguines des deux hormones sexuelles essentielles : l’œstradiol et la progestérone.
Les résultats sont exprimés par le graphe du document ci-dessous.
1. Quels résultats essentiels indiquent ces tracés?
2. Par quelles structures l'œstradiol et la progestérone sont-ils sécrétée?
3. Quelle est la nature chimique de ces deux hormones?
Quelles en sont les conséquences ?
4. Quelles sont les fonctions essentielles de ces deux hormones ?
5. Quels évènements essentiels naturels peuvent perturber leur sécrétion ?
II. Les gonadostimulines ou gonadotrophines sont des hormones qui comme leur nom
l'indique, stimulent le fonctionnement des gonades. À titre d'exemple, on connaît l’hormone chorionique gonadotrope, la gonadostimuline A et la gonadostimuline B.
Parmi ces trois hormones deux sont communes à l’homme et a la femme ; tandis qu'une est propre à la femme.
1. Indiquez les hormones communes aux deux sexes et l'hom1one propre à la femme.
2. Pour l'hormone propre à la femme, désignez sa structure sécrétrice, sa structure cible et son influence sur la structure cible.
3. Pour les hormones communes aux deux sexes.
3.a) Désignez les structures sécrétrices ;
3.b) Précisez leurs rôles respectifs chez la femme et les noms particuliers liés à ces rôles ;
3.c) Précisez leurs rôles respectifs chez l’homme et si possible les noms particuliers liés à ces rôles.
Exercice III la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Exercice III
l. Quelle expression utilise-t-on pour désigner :
a) L’absence d'ovulation?
b) L’absence des règles?
2. Certains cas de stérilité chez les femmes sont dus à l'absence d'ovulation. On fait à de telles femmes des injections d'extraits hypophysaires et on constate qu'il y a souvent reprise d’ovulation.
a) Quelle était dans ces cas la cause probablement de l’absence d’ovulation ?
b) Peut-on utiliser des extraits hypophysaires provenant d’individus de sexe masculin ?
Justifiez votre réponse.
c) Alors que pour ces mêmes femmes, l'ovulation exigeait des extraits hypophysaires, la grossesse peut se dérouler sans apports nouveaux de ces mêmes extraits ; pourquoi?
3-En fait, pour soigner l'absence d'ovulation, on remplace couramment les extraits hypophysaires par des extraits placentaires;
a) Pourquoi obtient-on les mêmes résultats?
b) Dans la pratique, pourquoi choisit-on les extraits placentaires plutôt que les extraits hypophysaires?
Exercice IV la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Exercice IV
A. Dans le cadre des études sur l’action des hormones sexuelles, œstrogènes et progestérone, sur le développement de la muqueuse utérine, tissu cible de ces deux hormones, on réalise les expériences A à D et on obtient les résultats suivants. Ces expériences sont réalisées sur des lapines impubères dont le taux d'hormones sexuelles est naturellement très bas, et dont la muqueuse utérine montre un développement minimal jusqu’à la puberté.
Expérience A:
Des injections de progestérone seule ne déclenchent aucun développement de la muqueuse utérine.
Expérience B:
Des injections d’œstrogènes seules provoquent une prolifération des cellules de la muqueuse utérine, mais pas un développement glandulaire.
Expérience C :
Des injections d’œstrogènes et de progestérone entraînent comme en B une prolifération de la muqueuse utérine sans développement glandulaire.
Expérience D :
Des injections d’œstrogènes, suivies quelques jours plus tard d'injections de progestérone (même dose qu'en C et en A) induisent dans ce cas un développement normal de la muqueuse utérine, identique à celui d’une lapine en phase lutéale.
1. Rappeler les mécanismes membranaires qui définissent les caractéristiques d'une cellule cible d’une hormone donnée.
2. Dans l'esprit de la question 1, comment peut-on expliquer les résultats de l'expérience A?
3. La progestérone ne se révèle efficace que dans l’expérience D. En comparant cette expérience avec l'expérience C, quelle hypothèse peut-on formuler en ce qui concerne l'action des œstrogènes sur les cellules de la muqueuse utérine ?
B. On complète ces expériences par les expériences E et F. Toujours chez une lapine impubère, on reprend le protocole expérimental D, l’injection des œstrogènes est suivie cette fois par celle d'une autre substance, la RU 486 (Expérience E) ou bien d'une injection de cette substance en même temps que de la progestérone à la même dose efficace qu'en D (Expérience F). On obtient dans les deux cas des résultats semblables à ceux de l'expérience B, c’est-à-dire la seule prolifération de la muqueuse utérine. On peut préciser que l'absence de développement glandulaire est d'autant plus marquée que la dose de RU 486 est plus forte dans l'expérience F.
Quelles hypothèses peut-on formuler en ce quoi concerne le mode d'action de cette substance sur les cellules cibles de la progestérone?
C. Pour préciser l'action de la RU 486, on procède à l’expérience suivante :
un utérus de lapine est prélevé. La muqueuse (endomètre) utérine est isolée et broyée puis le broyat obtenu, contenant toutes les protéines cellulaires, est reparti de manière égale dans trois tubes. On y ajoute :
Dans le tube 1 uniquement de la progestérone marquée, à la concentration molaire \(c\).
Dans le tube 2, de la progestérone marquée et de la progestérone non marquée à des concentrations molaires égales : \(\frac{c}{2}\)
Dans le tube 3, de la progestérone marquée et de la RU 486 à des concentrations égales : \(\frac{c}{2}\). On mesure 30 à 60 minutes plus tard la radioactivité liée à certaines protéines (protéines X extraites de la muqueuse utérine).
On obtient les résultats consignés dans le schéma du document 206.
1. Expliquez la présence de la radioactivité au niveau des protéines X.
2. Tirez les conclusions des résultats des expériences, quant à l'effet de la RU 486 au niveau de la muqueuse utérine.
3. Ceci confirme-t-i1 une des hypothèses formulées en B?
4. Comment peut-on expliquer 1a différence de radioactivité entre les tubes 2 et 3?
Exercice V la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Exercice V
Dans le cadre des études portant sur les interactions entre les hormones hypophysaires et les hormones sexuelles, on réalise un certain nombre d’expérimentations.
1. Les hormones hypophysaires et les hormones ovariennes sont dosées dans le plasma :
• Chez une guenon Rhésus normal au cours d’un cycle sexuel normal (document 1)
• Chez une guenon Rhésus normal ovariectemisée (privée de ses ovaires) : (document 2)
A a) Quels enseignements peut-on tirer de l’analyse comparative des ces courbes (document 1) et (document 2).
b) Quelles explications proposez-vous pour chacune des différences constatées ?
c) Comparer les concentrations de LH et proposer une justification à la différence observée.
2- Chez la guenon ovariectomisée, on maintient par un dispositif adéquat, à partir du temps \(t_0\), un taux plasmatique œstrogènes égal à 60 pg / m1 ; au temps \(t_1\), on injecte en plus une forte dose d’œstrogènes.
LH et Œstrogènes sont dosés dans le plasma au cours de cette expérience Document 3
a) Quels effets des oestrogènes sur le taux de LH cette courbe met-elle en évidence ?
b) Quelles peuvent être les conséquences d’une production importante et brutale d’œstrogènes au niveau des ovaires chez une femme ?
Quand l'observe-t-on au cours du cycle sexuel ?
3. Avec des lots d’animaux ovariectomisés et traités de la même façon, On réalise des coupes d’hypophyse avant et après \(t_1\). On observe les préparations avec un microscope électronique à transmission.
Parmi les cellules de l'hypophyse antérieure, certaines seulement sont significativement modifiées.
Le document ci-dessous montre les structures caractéristiques de ces cellules aux 8eme, 15eme et 20eme jours.
a) Pourquoi les œstrogènes n’entrainent-ils de modifications que chez certaines cellules hypophysaires?
b) D’après ces documents microscopiques (document 1, 2 et 3), peut-on prévoir s'il y aura ou non un deuxième pic de LH si l’on répète la même injection d’œstrogènes concentrés le 20eme jour ?
Exercice VI la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Exercice VI
Le document ci-dessous montre l'évolution du taux sanguin des hormones chez une femme. Observez attentivement le graphique et répondez aux questions suivantes.
1. Précisez le nombre de jours pendant lesquels ces dosages ont été effectués.
2-a) Placer sur la courbe la phase folliculaire et la phase lutéinique du premier cycle sexuel.
b) Donnez 1a durée du cycle sexuel chez cette femme.
c) Identifier les courbes « 1 » et « 2 » en justifiant votre réponse.
3.a) Proposez une hypothèse pour expliquer l’absence des règles mentionnée sur ce graphique.
b) Relevez sur le graphique 3 arguments soutenant votre hypothèse.
c) En déduire une identification de l'hormone «3» et son origine.
d) En déduire un test de dépistage de la grossesse.
4. Préciser les actions de l’hormone 2, avant et pendant la grossesse et de l’hormone 3 pendant la grossesse.
Exercice VII la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Exercice VI
Le document ci-dessous représente les variations de la température chez Madame TEKI
1.a) Localisez et précisez la durée du premier cycle;
b) Précisez la date de l'ovulation.
2. Nommez la phase du cycle qui :
a) Précède l’ovulation et justifiez cette appellation;
b) la phase qui suit l'ovulation et justifiez cette appellation.
3) Localisez pendant ce premier cycle la période pendant laquelle la fécondation:
a) est possible après rapport sexuel ;
b) impossible après rapport sexuel.
4. Précisez la cause de l’élévation de la température observée pendant la phase du cycle située après ovulation.
5. Le 13 Juin, voyant sa température s’élever, Mme TEKI en conclut que l’ovulation s'est produite. Le 16 Juin, elle pense qu’un rapport sexuel ne permettra pas de fécondation malheureusement elle se retrouve enceinte.
a) Nommez cette méthode utilisée par Mme TEKI et expliquez comment cette méthode empêche la fécondation.
b) Nommez une méthode de même objectif qui aurait été plus efficace.
c) Citez d’autres méthodes qui auraient été aussi plus efficaces en précisant aussi leurs objectifs.
d) Nommez l’ensemble de ces méthodes utilisées pour empêcher la grossesse.
e) Émettez une hypothèse pour expliquer l’apparition de cette grossesse non désirée.
f) Proposez une méthode que Mme TEKI peut dans ce cas utiliser en dehors de l'interruption chirurgicale de grossesse.
Nommez cette méthode et expliquez comment elle parvient à interrompre la grossesse.
B- Le document ci-dessous montre l’évolution des températures chez Madame KIAM.
6. Précisez la date de l’ovulation pour le cycle de Madame KIAM en vous justifiant.
7- Donnez la durée de ce cycle sexuel en vous justifiant.
8-a) Cette courbe thermique est-elle normale? Pourquoi ?
b) Émettez une hypothèse pour expliquer cette situation.