Correction exercice I la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Correction exercice I
Questionnaires à choix multiples (QCM)
1. b ;
2. a ;
3. c ;
4. b ;
5. b ;
6. c ;
7. b ;
8. c ;
9. d ;
10. b ;
11. d ;
12. b.
Correction exercice II la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Correction exercice II
1. Les graphes indiquent que la sécrétion des hormones sexuelles féminines est cyclique et synchronisée sur le cycle ovarien.
• L’œstradiol est sécrété pendant les deux phases du cycle les deux pics s'observent respectivement le 12ème jour et le 21ème jour.
• La progestérone n'est sécrétée, en quantité importante, que pendant la phase progestative du cycle (pic le 21ème jour).
2 - L’œstradiol est sécrété :
• par le follicule dominant. Les cellules de la thèque interne élaborent un précurseur transformé en œstradiol par les cellules de la granulosa ;
• par le corps jaune (cellules lutéales) ;
• par le placenta (en cas de grossesse évidemment).
1. Œstradiol et progestérone sont des stéroïdes (comme la testostérone).
Elles sont donc « lipophiles » (insolubles dans l’eau et soluble dans les lipides). Cette propriété leur permet de traverser la membrane plasmique des cellules cibles et de se lier à un récepteur spécifique intracellulaire.
2. .
• L'œstradiol stimule les caractères sexuels ; en particulier, il stimule la croissance de la muqueuse utérine. la croissance de la glande mammaire. C'est l’hormone de la féminité.
• la progestérone provoque la « dentellisation » de la muqueuse et prépare ainsi la nidation, elle est indispensable à la gestation. C’est l’hormone de la maternité.
3. Deux évènements essentiels modifient la sécrétion de l'œstradiol et de la progestérone :
• le début d'une grossesse qui bloque l'ovaire au stade progestatif et qui renforce la sécrétion de ces deux hormones (le corps jaune grossit et devient corps jaune de gestation) ;
• la ménopause : vers 50 ans, l’activité ovarienne s'arrête. En conséquence, les concentrations d’œstradiol et de progestérone diminuent progressivement.
II. Les gonadostimulines ou gonadotrophines sont des hormones qui comme leur nom l'indique, stimulent le fonctionnement des gonades.
1. L'hormone propre à la femme est l’hormone chorionique gonadotrope. Les hormones communes aux deux sexes sont les gonadostimulines A et B.
2. L'hormone chorionique gonadotrope est sécrétée par :
• le chorion de l'embryon
• puis par le placenta au cours de la gestation.
La structure cible est le corps jaune.
Son influence : assure le maintien du fonctionnement du corps jaune, c’est-à-dire la production de progestérone.
2. les gonadostimulines A et B.
3.a) La gonadostimuline A (FSH) provoque des follicules et notamment en favorisant la multiplication des cellules de la granulosa et des thèques qui produisent les œstrogènes.
Nom : hormone folliculostimulante ou folliculostimuline.
3.b) La gonadostimuline B (LH) provoque l'ovulation et la transformation du follicule de Graaf en corps jaune.
Nom : hormone de lutéinisation.
3.c) La gonadostimuline A stimule la spermatogenèse par l'intermédiaire des cellules de Sertoli qui contrôle sa production par l’intermédiaire d’une autre hormone : inhibine.
Nom : hormone de stimulation des cellules de Sertoli (FSH).
La gonadostimuline B agit sur la sécrétion de la testostérone.
Nom : ICSH : hormone de stimulation des cellules interstitielles (LH). Chez l'homme, la LH stimule le développement des cellules interstitielles de Leydig et la production des testostérones.
Correction exercice III la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Correction exercice III
1.a) L'absence d'ovulation est l’anovulation ;
b) l'absence des règles est l'aménorrhée.
2.a) L'efficacité des injections d'extraits hypophysaires permet de penser que la stérilité de ces femmes était due à une insuffisance de stimuline hypophysaire (LH).
b) On peut utiliser indifféremment des gonadostimulines mâles ou femelles, ces hormones étant identiques dans les deux sexes et pouvant agir sur les deux organismes.
c) Le placenta ceci-étant des hormones de même nature que les gonadostimulines, des extraits hypophysaires sont inutiles pour le maintien de la grossesse.
3. a) L'analogie de rôle entre les gonadostimulines placentaires et hypophysaires existe aussi bien en ce qui concerne le maintien de la grossesse que pour le déclenchement de l'ovulation.
b) Il est plus simple et plus économique de se procurer des placentas que d'obtenir des hypophyses par extraction post-mortem.
Correction exercice IV la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Correction exercice IV
A.1 Une cellule cible possède sur sa membrane des récepteurs de forme complémentaire de la molécule d'hormone ; la formation du complexe hormone récepteur est responsable de l'action hormonale sur cette cellule.
2. Dans cette perspective, on peut dire que les cellules de la muqueuse ne possèdent pas de récepteurs pour la progestérone.
3. Puisque dans l'expérience D, la progestérone devient efficace, on peut admettre que les cellules cm. acquis les récepteurs spécifiques pour la progestérone. Cette efficacité n’apparait que si un certain délai sépare l'injection de la progestérone et celle des œstrogènes. On peut donc supposer qu'une des actions des œstrogènes est de déterminer la présence des récepteurs pour la progestérone. Cette hypothèse est actuellement admise.
B. Le RU 486 seul semble ne pas avoir d'action sur les cellules cibles, préparées par les injections d’œstrogènes (expérience E). Puisque la présence de RU 486 supprime l’action de la progestérone, on peut penser soit à une molécule antagoniste de la progestérone (sa fixation sur les récepteurs empêche celle de l’hormone) soit à une molécule détruisant les récepteurs membranaires de l’hormone (expérience F).
C.1. Les protéines X sont les récepteurs membranaires, rendues radioactives par la fixation de la progestérone marquée.
2. l1 y a compétition entre les molécules de progestérone et du RU 486 (comparaison des tubes 1 et 3); la présence de molécules radioactives ne modifie pas la formation du complexe récepteur hormone (comparaison tubes 1 et 2).
3. On peut donc garder l’hypothèse de la compétition entre l'hormone et le RU 486.
4. La concentration en hormone et en RU 4,86 est la même, et pourtant le pourcentage d’hormone fixée est inférieur à celui du RU 486. On peut supposer que l’affinité de cette substance pour les récepteurs est supérieure à celle de l’hormone elle-même.
Correction exercice V la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Correction exercice V
1-a) En comparant l'évolution des taux hormonaux, au cours d'un cycle sexuel, chez une femelle normale et chez une femelle ovariectomisée, on peut qu’une femelle privée de ses ovaires présente, par rapport à une femelle normale, les trois caractéristiques suivantes:
• absence d'hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone) ;
• maintien de l’hormone hypophysaire lutéotrope LH ;
• Le taux moyen de cette hormone LH est environ quatre fois plus élevé.
b) L'absence des hormones sexuelles s'explique par l’absence des ovaires. La présence des LH s’explique par le fait qu'il s'agit d’une hormone hypophysaire et non ovarienne.
c) Le taux élevé de cette LH s’explique par l'absence des hormones œstrogènes et progestérone qui exercent, quand elles sont présentes, un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de LH, c’est-à-dire un effet de frein.
2-a) A la première injection \(t_0\) de faible concentration, les œstrogènes manifestent un effet d’inhibition (rétrocontrôle négatif) sur l'émission de LH ; le taux de L’hormone hypophysaire baisse. A la suite de la deuxième injection de concentration élevée, au temps \(t_1\), on observe le déclenchement d'un pic de LH analogue à celui qui se produit au moment de l’ovulation (rétrocontrôle positif).
b) Cette production importante appelée pic d’œstrogène entraîne un pic de LH appelée décharge ovulante responsable de l’ovulation. On l’observe juste avant l'ovulation.
3.a) Seules, les cellules cibles des œstrogènes vont présenter des modifications à la suite des injections \(t_1\).
Il s’agit ici des cellules sécrétrices de LH et soumises à l’influence des œstrogènes: elles présentent, à leur surface membranaire, des récepteurs de forme complémentaire à celle des molécules d’œstrogènes.
b) Les documents indiquent que l’action des œstrogènes se fait au niveau d'une libération extracellulaire de l’hormone. Dans cette hypothèse, une deuxième injection de forte concentration ne pourra pas provoquer une nouvelle libération de LH si la reconstitution des granules de LH n’a pas eu lieu.
Correction exercice VI la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Correction exercice VI
1.70 jours.
2.a)
Phase folliculaire : entre 1ere et le 17eme jour.
Phase lutéinique : du 17ème au 31ème jour.
b) Environ 31 jours.
c) La courbe « 1 » est celle des oestrogènes (œstradiol) : hormone produite pendant tout le cycle.
La courbe « 2 » est celle de la progestérone : hormone produite seulement pendant la phase lutéinique du cycle.
3.a) Une probable grossesse.
b) Augmentation de la production des oestrogènes après la deuxième moitié de la phase lutéiniquedu 2eme cycle.
Augmentation de la production de la progestérone après la deuxième moitié de la phase lutéinique du 2eme cycle.
L’augmentation de la production de ces deux hormones est une preuve de la persistance du corps jaune. Apparition d’une troisième hormone dans le sang.
c) L’hormone « 3 » est probablement la HCG, hormone produite par le chorion puis le placenta.
d) Le dépistage de la grossesse consiste en une recherche de la HCG dans les urines.
4. Les actions des hormones « 2 » avant la grossesse, c’est elle qui est responsable de la formation de la dentelle utérine indispensable à la fixation de l’œuf. Pendant la grossesse, c’est elle qui inhibe les contractions utérines assurant ainsi le maintien de la grossesse.
L'hormone « 3 » maintient le corps jaune sécréteur d’hormones en activité pendant les premiers mois de la grossesse.
Correction exercice VII la régulation des hormones sexuelles chez la femme
Correction exercice VII
1.a) Du 10 Mai au 4 Juin donc exactement 26 jours;
b) L’ovulation s’est produite le 21 Mai.
2- a) La phase folliculaire appelée ainsi car c’est pendant cette phase que des follicules tertiaires recommencent leur croissance afin que l’un d’eux devienne follicule mûr pendant que les autres dégénèrent.
b) la phase lutéinique car c’est au cours de cette phase que le reste du follicule mûr après ovulation se transforme en corps jaune, constitué de cellules lutéiniques par la lutéine pigment jaune qu’elles produisent.
3-a) Du 17 au 23 Mai qui est appelée période féconde ;
b) période située en dehors de la période féconde.
4-C’est la progestérone, hormone produite pendant la phase lutéinique
5-a) La méthode d'abstinence périodique qui empêche la rencontre des gamètes.
b) L’utilisation les préservatifs masculins ou féminins et l’utilisation des spermicides.
Ces deux méthodes empêchent aussi la rencontre des gamètes.
c) L'utilisation des pilules qui empêchent la production des gamètes, rendent la glaire impropre au passage des spermatozoïdes et qui rendent la nidation impossible.
L’utilisation du stérilet qui empêche la fixation de l’œuf après fécondation.
d) Ce sont les méthodes contraceptives. e) L'élévation de la température du 12 Juin probablement due à une grippe ou une autre situation anormale l’a trompée : cette élévation ne s'est observée que pendant 2 jours, ce qui n'est pas le cas observé après ovulation.
f) Elle peut utiliser la RU 486. C’est une méthode contragestive. La RU 486 empêche la progestérone de jouer son rôle de maintien de la grossesse, l’interrompant ainsi.
B 17 Mai ; jour au cours duquel la température traverse la barre de 37°C.
7. 31 jours : en effet la phase lutéinique est de durée fixe et égale à 14 jours.
8-a) Non, au 9 cm jour de 1a phase lutéinique, la température descend en dessous de 37°C.
b) Cette baisse de la température peut être due à une sécrétion insuffisante de progestérone. Ce qui peut être très dangereux pour le maintien de la grossesse.