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Prérequis : analyse combinatoire

Le résultat d’une expérience aléatoire s’appelle évènement.La quantification des « chances » qu’un tel évènement a de se réaliser correspond à la notion intuitive de probabilité.
Pour réaliser cette quantification, il est nécessaire de décrire au préalable, très précisément, l’ensemble des résultats possibles, appelés évènements élémentaires. Cet ensemble expérimental s’appelle ensemble fondamental (ou univers) et est noté ΩΩ.
ΩΩ est l’ensemble des éventualités possibles et les évènements élémentaires sont alors les singletons, c’est-à-dire les ensembles réduits à un seul élément {ω}{ω}, qui sont effectivement en toute rigueur des évènements, puisque appartenant à P(ω)P(ω), ce qui n’est pas le cas du point ωω.

Exemple
On tire une boule dans une urne contenant une boule noire, deux blanches et cinq rouges et l’ensemble fondamental retenu est :
ΩΩ = {noire, blanche, rouge}.

On appelle p-uplets de l’ensemble Ω, toute disposition ordonnée, avec répétition de pp éléments d’entre les nn éléments. Le nombre de p-uplets de Ω est npnp

Un phénomène aléatoire est un phénomène qui dans les mêmes conditions, ne donne pas toujours le même résultat lorsqu’il est réalisé, on ne peut pas prévoir à l’avance son résultat, et si, répétée dans des conditions identiques, elle peut donner lieu à des résultats divergents.

Exemples: loterie, le lancé de dé

La Théorie des probabilités permet de modéliser des phénomènes aléatoires et d’y exécuter des calculs théoriques.
Lorsqu’on effectue une expérience, les valeurs obtenues s’appellent des réalisations ou des observations.

I Quelques propriétés sur les probabilités

Une probabilité est une fonction notée PP qui attribue à tout évènement A une valeur P(A)P(A) désignant la probabilité que AA se réalise.
La probabilité possède les propriétés suivantes :
0P(A)10P(A)1 pour tout évènement A
P(Ω)=1P(Ω)=1
P()=0P()=0
P(¯A)=1P(A)P(¯¯¯¯A)=1P(A)
ABAB P(A)P(B)P(A)P(B)

En effet : P(AB)=P(A)P(AB)=P(A) +P(B)P(AB)+P(B)P(AB)
mais si AA et BB sont disjoints, P(AB)=P(A)P(AB)=P(A) +P(B)+P(B)

NB : { A ou B} équivaut à : ABAB et se lit «A union B ou réunion de A et B» et { A et B} équivaut à ABAB et se lit «A inter B ou intersection de A et B»

II. Probabilités dans un univers fini

L’Univers (noté Ω) est l’ensemble de tous les résultats possibles d’une expérience.
Il peut être :
• Fini;
Exemple : {x1 , ..., x k }
infini dénombrable : on peut indicer, numéroter ses éléments jusqu’à l’infini;
Exemple : {x 1 , , x 2 , ..., x n , ...}
Infini non-dénombrable : ceci signifie qu’il n’est pas possible de d’écrire l’ensemble sous la forme d’une liste numérotée {x1 , x2 , ..., xk , ...}.
Exemple : l’intervalle [0, 1] est un ensemble infini non-dénombrable.
Un évènement aléatoire est un phénomène dont la fréquence relative de réalisation approche une limite stable lorsque nn. Avec nn le nombre total de réalisation.
• Le sous-évènement: E est un sous-évènement de F si lorsque E arrive, F arrive aussi ;
• Deux évènements sont mutuellement exclusifs s’ils ne peuvent pas arriver en même ; temps ;
• Un évènement est impossible s’il ne peut pas se produire ;
• Un évènement est certain s’il arrive toujours ;

dagramme vennSoit Ω est un univers fini, on peut alors l’écrire sous la forme Ω={ω1,...,ωn}Ω={ω1,...,ωn}. On note card(Ω)card(Ω) le nombre d’éléments de Ω qui représente le nombre de cas possibles à l’issue de l’expérience aléatoire.
Parfois, la probabilité associée à chaque évènement élémentaire est identique, soit :
P(ωi)=1card(Ω)P(ωi)=1card(Ω) pour i = 1, . . . , n.
On dit alors qu’il y a équiprobabilité
L’hypothèse d’équiprobabilité implique que la probabilité d’un évènement AA s’obtient en calculant le rapport du nombre de cas possibles correspondant à l’évènement AA « noté card(Ω)card(Ω) » sur le nombre de cas possibles, soit :
P(A)=card(A)×P(A)=card(A)× 1card(Ω)=1card(Ω)= card(A)card(Ω)card(A)card(Ω)